Des fissures inquiétantes sont constatées dans la préfecture de police de Lille, au point que des membres du RAID ont dû simplement déménager.
Les policiers ont constaté des signes alarmants d’instabilité dans plusieurs bâtiments.
Une équipe de TF1 s’y est rendue.
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Le 20 heures
Le plus grand commissariat de France est-il en train de s’effondrer ? Ces derniers mois, d’importantes fissures ont été constatées dans la préfecture de police de Lille, alors que sa construction ne remonte qu’à 2008. De ce fait, les policiers du RAID ont été évacués ce lundi vers un autre lieu, tenu secret. Mais dans les services qui n’ont pas changé de bâtiment, l’inquiétude grandit.
« Je ne suis pas sûr de ne pas me retrouver sous les décombres. On ne sait jamais, nous avons plusieurs exemples qui se sont produits à Lille avec des immeubles effondrés. Là-bas, les choses pourraient s’effondrer à tout moment. C’est ça qui nous fait particulièrement peur.» témoigne anonymement d’un salarié dans le reportage de 20 heures de TF1 visible en tête de cet article.
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D’autres bâtiments montraient des signes alarmants d’instabilité. Dans l’une d’entre elles, des carrelages ont été enlevés dans la nuit de lundi à mardi dernier. Un policier en service a alerté les pompiers et depuis, la zone est condamnée. Sous un troisième bâtiment, le parking est soutenu par des étais géants. Une vidéo réalisée ce lundi après-midi montre également des infiltrations d’eau inondant les sous-sols.
Des images comme celles-ci, prises par des policiers, montrant des fissures dans les murs, des portes détachées de leurs encadrements et des carrelages décollés, se multiplient.
Face à cette situation, certains des 2 500 policiers qui travaillent dans ce commissariat commencent à parler d’un droit de retrait. « C’est la grande question des policiers depuis la semaine dernière. Ils sont inquiets. S’il y a une évacuation, où irons-nous ?nous raconte Clément Coasne, délégué du personnel du syndicat Un1té.
De son côté, la préfecture assure dans un communiqué que « tout le personnel touché par le trouble » pourra «poursuivre leur travail, soit en télétravail, soit ailleurs.» Des études sont en cours pour connaître l’origine de ces fissures, et des travaux de consolidation devraient démarrer cette semaine.
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