Avis
Dijon. Depuis février 2024, Agir pour Dijon alerte sur la situation préoccupante des EHPAD de la ville, compte tenu de nombreux dysfonctionnements dans la prise en charge des résidents, de problèmes de gestion et d’une situation financière catastrophique.
- Publié le 20 janvier 2025
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Acte de groupe pour Dijon
Depuis février 2024, Agir pour Dijon alerte sur la situation préoccupante des EHPAD de la ville, compte tenu de nombreux dysfonctionnements dans la prise en charge des résidents, de problèmes de gestion et d’une situation financière catastrophique. Nous avons continué de réitérer nos alertes, à travers une question orale lors du conseil municipal du 25 mars 2024, ou encore une tribune dans le Dijon Mag d’avril 2024. Laurence Gerbet a rencontré à deux reprises la direction de l’EPCAPA – en avril, puis en septembre. 2024 –, sans aucune amélioration de la situation mais au contraire une détérioration constante. Nous avons demandé un audit d’urgence de l’ARS, qui a été réalisé en mai et qui a confirmé la gravité de la situation. Nous regrettons profondément que la municipalité ait attendu un an depuis notre communiqué pour enfin reconnaître l’ampleur des difficultés que traversent les EHPAD de la ville et dont souffrent les résidents, tant aux Jardins Voltaire qu’aux Bégonias, dans une lettre adressée à aux familles et au personnel, en date du 16 janvier 2025. Malheureusement, cette lettre n’apporte aucune réponse sérieuse. La première mesure est d’ajouter un échelon administratif à celui des EHPAD eux-mêmes et de l’établissement public d’accueil des personnes âgées de la Ville de Dijon (EPCAPA), en sollicitant un établissement public national, l’EPNAK. Cependant, multiplier les niveaux de décideurs ne fera que diluer les responsabilités et ralentir les actions. Cette décision est d’autant plus surprenante que l’on découvre que la présidente de l’EPNAK depuis 2018 n’est autre que Madame Tenenbaum, déjà membre du conseil d’administration de l’EPCAPA en tant que conseillère municipale nommée par le maire de Dijon. Sur le plan financier, l’enveloppe de 800 000 euros débloquée exceptionnellement fin 2024 par l’ARS ne résout en rien le problème structurel de trésorerie d’un établissement dont le déficit s’élève désormais à près de 2 millions d’euros en 2024. Nous exigeons qu’il soit durable et radical. des solutions soient prises au plus vite : – le changement de la direction actuelle qui s’est montrée incompétente depuis des années ; – un réinvestissement immobilier dans la ville de Dijon pour réduire la charge des loyers devenue excessive.
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