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in Paris, tension rises between the two socialists Rémi Féraud and Emmanuel Grégoire

Le sénateur socialiste de Paris Rémi Féraud, à l’Hôtel de ville de Paris, le 15 janvier 2025. MARTIN LELIEVRE/AFP

Dans le petit politique de la gauche parisienne, un mot, en ce moment, fait systématiquement frémir, déclenche des sourires narquois ou des regards complices : le mot « loyauté ». Cette qualité, brandie comme un totem par la maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, et ses proches, différencierait selon eux les deux prétendants à l’investiture socialiste pour récupérer le fauteuil de maire de Paris. D’un côté, Rémi Féraud, sénateur de Paris et président du groupe majoritaire au Conseil de Paris, adoubé dauphin du maire, qui le cajole et l’appelle chaleureusement. “mon président” ; de l’autre, Emmanuel Grégoire, l’ancien premier adjoint émancipé élu député de Paris, le 30 juin 2024, et qui aurait choisi la voie de la rupture.

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Une histoire remise en scène, jeudi 16 janvier au soir, lors des vœux de Rémi Féraud organisés au Point Ephémère, une petite salle de concert au bord du canal Saint-Martin, dans le 10e arrondissement. Sur scène, devant une bonne centaine de militants, ils se sont massés pour manifester leur unité en scandant “Rémi, Rémi! » : les principaux députés et maires de circonscriptions socialistes ainsi qu’Anne Hidalgo en personne, venue accompagnée de son compagnon, l’eurodéputé socialiste Jean-Marc Germain.

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