A Los Angeles, au moins neuf écoles ont été détruites ou gravement endommagées par les incendies qui ravagent la ville. Dans le même temps, des centaines d’écoles ont fermé leurs portes, laissant près de 600 000 élèves sans accès à l’école. Pour Vox, la journaliste Anna North s’interroge sur les implications de l’absence d’école pour les enfants, qui perdent bien plus qu’un simple lieu de convivialité.
Malheureusement, ces événements font partie d’une nouvelle normalité pour les enfants, alors que les catastrophes climatiques, comme les incendies de forêt en Californie, deviennent plus courantes. En 2024, les États-Unis ont connu vingt-sept catastrophes liées aux conditions météorologiques, avec un coût total des dégâts estimé à plus d’un milliard de dollars – le deuxième plus élevé jamais enregistré.
Au fil du temps, des recherches ont été menées sur les conséquences des fermetures d’écoles dues aux catastrophes climatiques. Cassandra R. Davis, professeur d’économie politique à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, souligne qu’après le passage des ouragans Matthew et Florence dans cet État du sud-est des États-Unis, respectivement en 2016 et 2018, de nombreux enfants ne s’en sont toujours pas remis.
Une perte éducative, un choc émotionnel
L’école est au cœur de la stabilité émotionnelle des enfants : ils s’y rendent cinq fois par semaine, rencontrent leurs amis, interagissent avec leurs professeurs. Perdre tout cela du jour au lendemain représente une déchirure émotionnelle qu’il ne faut pas minimiser. Par ailleurs, pour de nombreux élèves, l’accès à l’école va bien au-delà du simple cadre éducatif. Certains ont accès à des repas gratuits, tandis que d’autres peuvent bénéficier de services comme des cours d’orthophonie.
-Les enseignants commencent à comprendre comment aborder ces problèmes de destruction liée aux catastrophes…
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