Les prix du gaz recommencent à augmenter. Après quelques mois de calme, la décision de la Russie de ne plus envoyer de gaz par gazoducs vers l’Ukraine, couplée à une météo peu propice aux économies d’énergie, favorise une augmentation de la ressource. Une augmentation qui se répercute progressivement sur la facture des consommateurs.
La baisse du prix de l’électricité cache une mauvaise surprise. Alors qu’au 1er février, les prix de l’électricité vont baisser de 15%, la tendance s’inverse pour le gaz. Depuis le 1er janvier, son prix ne cesse de grimper entre 45 et 50 euros le mégawattheure.
Le reste après cette annonce
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La cause de la hausse des prix : la Russie ne transporte plus de gaz vers l’Europe via les gazoducs ukrainiens. Le contrat entre Kiev et Moscou, qui permettait ces livraisons, a pris fin. Et même si l’Europe a fortement réduit sa dépendance au gaz russe depuis le début de la guerre, cette réduction représente une perte importante.
-Intempéries
“Nous avons perdu 4% de nos approvisionnements”, confie Thierry Bros, spécialiste de l’énergie, au micro d’Europe 1. “Il faut donc les remplacer. Et si vous perdez 4 % et qu’il faut les chercher ailleurs, il va falloir avoir un impact sur les prix en les augmentant pour pouvoir attirer ces volumes supplémentaires », poursuit-il.
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L’autre facteur qui fait monter les prix est la météo. Outre la vague de froid, l’absence de vent et de soleil empêche le recours aux énergies alternatives. Résultat : les stocks de gaz européens se situent à un niveau historiquement bas pour le mois de janvier. La hausse du prix du gaz se répercute progressivement sur la facture majorée de 4 % d’ici un mois pour les consommateurs français.
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