Mais avant de vous lancer dans la dernière vitamine ou complément alimentaire tendance, prenez le temps d’analyser votre alimentation. « Si nous avons une alimentation équilibrée, les vitamines que nous recevons de notre alimentation seront suffisantes. Le problème qui peut survenir est la malabsorption due à faire une mauvaise ingestion. Par exemple, la vitamine D prise sans repas ou sans repas contenant des graisses ne sera pas bien assimilée. Il faut également savoir que les vitamines sont sensibles à la lumière, à la chaleur et à la transformation des aliments qui les contiennent. Par exemple, saviez-vous que l’eau dans laquelle on verse un citron pressé ne contient quasiment pas de vitamine C ? “Pour ingérer des vitamines, il faut manger des aliments en les transformant le moins possible, de préférence crus.”
Prise de sang, carte d’identité vitaminique
Si vous souhaitez faire le point, une prise de sang est indispensable avant de prendre tout comprimé ou traitement vitaminé. « Même si l’on est carencé, il faut savoir à quel point, et ainsi adapter la posologie, la durée du traitement et le type de vitamines ou compléments à prendre. Chaque patient est unique, selon son âge, son activité sportive, son mode de vie… »
Commencer un traitement sans prise de sang peut entraîner des désagréments. « Certaines vitamines sont nocives, à fortes doses. Les autres ne font pas de mal, mais ne font pas de bien non plus. C’est alors une dépense d’argent parfois importante qui n’est pas nécessaire.» Qu’en est-il alors du traitement à la vitamine D, que de nombreuses personnes prennent chaque hiver ? « Sa première source est le soleil, avant la nourriture. En Belgique, nous sommes donc souvent déficients. Ce n’est pas mal de le prendre, mais il faut savoir pendant combien de temps et à quelle dose.
Sur lequel parier ?
Toutes les vitamines sont importantes pour l’organisme et jouent un rôle différent. La vitamine A favorise la vision, le système immunitaire et le renouvellement cellulaire. Les vitamines B renforcent la vision, l’énergie et le métabolisme. La vitamine C renforce le système immunitaire, favorise la cicatrisation et agit comme antioxydant. La vitamine D est cruciale pour les os en aidant à absorber le calcium… « Ils sont tous également essentiels, mais la nécessité de chacun dépend de nombreux facteurs. »
Si une cure de vitamines ou de compléments alimentaires pourrait s’avérer utile, mieux vaut passer d’abord par la case « prise de sang », puis consulter son médecin.
Et si à l’occasion du « Blue Monday », vous faisiez un petit bilan ?
-Traitement wallon haut de gamme
Nous avons eu l’occasion de tester, pendant un mois, un traitement proposé par une start-up du Brabant wallon. Un projet audacieux, dans un secteur largement dominé par les grands groupes pharmaceutiques. Suplemint a débuté dans un bureau de 20 m2 et dispose aujourd’hui de locaux 10 fois plus grands à Lasne. “Nous avons également doublé notre chiffre d’affaires sur un an. rejoices Adrien Chassaing, co-founder. “Pour réussir notre défi, nous avons également été bien accompagnés par la Région wallonne et un réseau de spécialistes. adds his partner Maïté De Jaegher, co-founder.
C’est ce qui nous a également plu dans leur approche. Un projet de couple. “Nous avons d’abord fait les tests sur nous-mêmes. Parce qu’en tant qu’entrepreneurs, nous vivons à plein régime, parfois avec de gros pantalons, surtout en hiver » ils continuent.
Ça marche ? Nous avons eu l’occasion de tester les cures « Énergie » et « Sommeil », après le Covid et un grand événement sportif. Le temps de récupération était de toute façon beaucoup plus court. Le seul inconvénient est de prendre plusieurs gélules d’affilée (quatre pour l’énergie le matin, trois pour dormir avant de se coucher). Car le laboratoire Suplemint propose des cures thématiques de micronutrition « toutes faites » sous forme d’associations de plusieurs compléments alimentaires par jour. « L’idée est de doser au mieux chaque nutriment pour maximiser ses effets, car chacun agit en synergie avec les autres, 1+1 ne fait pas 2 », continues Adrien Chassaing.
Fini donc les innombrables pots de vitamines et de gélules dont les doses restent souvent à la fin du traitement. Une boîte, un remède. Secret du succès de cette jeune start-up ? Travaillant à petite échelle, avec des produits haut de gamme et sans usinage, les colis de compléments étant réalisés à la main, à Lasne. Et aussi de proposer une large gamme de cures (fertilité, articulations, zénitude, antioxydant, allaitement, détox, etc.) On a également apprécié le packaging, réutilisable et 100% recyclable. Ni plastique ni aluminium. Et des ingrédients issus de l’agriculture durable et du commerce équitable. “Mais soyez prudent. Nous ne guérissons pas. Mais nous contribuons à une meilleure santé générale.
Infos : www.suplemint.com
Related News :