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comment parler de la mort sans tabou avec l’association Pour une alternative funéraire

Pour une alternative funéraire dans le Loiret a été créée en novembre 2020. Elle entend sensibiliser et informer les citoyens sur les choix funéraires possibles accessibles à tous et se veut pédagogique. Elle continue de mener de nombreuses actions ; un petit aperçu en ce début d’année.

Bureaux


C’est nouveau. Ils ont été lancés en novembre. Ils se consacrent à l’écoute et au conseil en matière funéraire. Elles sont notamment l’occasion de travailler individuellement sur la question importante des directives anticipées.
Ils ont lieu à la Maison des associations, rue Sainte-Catherine, à Orléans, chaque premier jeudi du mois, de 14h à 16h.

Pour les personnes ne pouvant pas se déplacer, il est possible d’organiser un rendez-vous téléphonique en nous contactant par email : [email protected].

Des apéritifs mortels


L’association organise très prochainement son troisième apéro meurtrier. Ce sont « des moments conviviaux, dans des lieux accueillants, où l’on parle de la mort de manière simple, libre et sans tabou ». « Il ne s’agit ni d’une démarche thérapeutique ni d’une réflexion intellectuelle, mais plutôt d’un espace de partage et de rencontre pour briser le silence autour de ce sujet souvent éludé. Tout cela, dans une ambiance détendue et bienveillante », développe l’association.

Le prochain apéritif aura lieu le vendredi 24 janvier, à 19 heures, à Bonne Pioche, rue de Bourgogne, à Orléans. Elle sera animée par Noémie Robert qui utilisera le storytelling pour aborder le sujet. Participation gratuite (pas de réservation mais consommation obligatoire).

Noémie Robert formera 12 personnes à Orléans et dans la métropole pour qu’elles puissent, à leur tour, assurer ce type d’activité.

Ateliers « Informations funéraires »


Des ateliers d’information sur les funérailles sont offerts dans les résidences pour personnes âgées notamment. Dominique Laurent, responsable du développement (seule salariée de l’association) en a animé une récemment au foyer Isabelle-Romée, à Orléans. Il a réuni 25 personnes, habitants et familles.

Dominique Laurent confie :

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« Tout le monde a cela en tête, mais certains ont du mal à en parler. Finalement, les langues se délient vite et j’ai toujours du mal à fermer l’atelier tant ils ont tant à dire. »

Dominique Laurent (

Elle revient sur les questions les plus fréquemment posées : « Comment m’organiser pour ne pas que cela pèse sur mes proches ? Si je meurs à la maison, puis-je rester à la maison ? Combien coûtent des obsèques ? « .

Journées d’études


La troisième journée d’études aura lieu vendredi 24 janvier, à l’École régionale d’action sociale, à Olivet. Il ne s’adresse pas au grand public, mais aux professionnels, notamment les travailleurs sociaux et les aides à domicile. Il compte 120 participants inscrits. Le thème choisi : « Mort et précarité, mourir en institution ».

Au total, l’association a déjà formé environ 500 professionnels. « C’est essentiel car beaucoup de personnes qui affrontent la mort dans leur quotidien ne sont pas formées », souligne Nathalie Grenon, la présidente.

Visites culturelles


L’association organise par exemple des visites de cimetières ou des visites de musées, avec la mort comme thème central.

Un projet


Lancer une société coopérative d’intérêt collectif pour venir en aide aux personnes en situation de précarité, pour les aider à financer les obsèques d’un proche.

Pratique
Contact : tél. 06.76.76.49.60.

 
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