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le suspect toujours en garde à vue pourrait être mis en examen ce dimanche pour tentative de meurtre

L’auteur présumé de l’attaque sauvage au couteau contre un joggeur de Vergèze pourrait être déféré ce dimanche devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes pour une éventuelle mise en examen.

L’affaire de l’agression du joggeur, perpétrée samedi 11 janvier à Vergèze, s’est accélérée vendredi soir avec le placement en garde à vue d’un suspect qui a été interpellé par les gendarmes de la section de recherche de Nîmes. L’homme dont l’identité n’a pas été révélée est le suspect numéro un de l’attaque sauvage contre une habitante de Vergèze qui a été poignardée alors qu’elle effectuait un voyage de santé. Les enquêteurs du groupement de gendarmerie du Gard et de la SR de Nîmes ont lancé une vaste opération sur place pour tenter de recueillir des éléments et des témoignages afin de dresser un signalement fiable de l’auteur de l’attaque. Le parquet de Nîmes a ouvert une enquête en flagrant délit pour tentative d’assassinat.

Images ADN et vidéosurveillance

Depuis les faits, les gendarmes ont multiplié leurs actions d’enquête et procédé à de nombreuses auditions et contrôles pour cibler l’agresseur du joggeur. Un suspect a donc été identifié et par la suite, les enquêteurs ont continué à accumuler des informations pour confondre l’individu lors de son placement en garde à vue. Ce qui veut dire autrement que dans ce type d’affaires, lorsque les enquêteurs décident d’ouvrir une garde à vue, ils disposent souvent de charges solides pour ouvrir les audiences. Dans certains cas, ils disposent de témoignages voire d’images de vidéosurveillance ou encore de traces ADN.

L’agresseur a-t-il laissé de l’ADN sur le joggeur ?

Dans l’affaire Vergèze, la violence de l’agression et la proximité de l’auteur des faits avec la victime au moment des violences laissent penser que le suspect a laissé des traces biologiques sur le joggeur ou sur les lieux de l’agression. Selon toute vraisemblance, les gendarmes pourraient avoir des traces ADN dans cette affaire. Mais cette information n’est pas officiellement confirmée, tout comme les accusations qui ont conduit et permis le placement en garde à vue de cet individu. “Il s’agit d’un homme de 25 ans, résidant dans le secteur où les faits ont été commis”, a précisé Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes dans un communiqué diffusé samedi 18 janvier. Selon nos informations, l’auteur présumé des faits a a déjà commis une infraction dans le passé, mais clairement pas en relation avec des actes de coups de couteau.

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Déféré ce dimanche devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes

Ce dimanche, l’agresseur présumé du joggeur devrait être déféré devant un magistrat du tribunal judiciaire de Nîmes. L’agenda judiciaire devrait se dérouler avec une ouverture de l’information judiciaire. Ce qui signifie que le procureur confie le dossier à un juge d’instruction pour des faits à caractère criminel, éventuellement pour tentative de meurtre. Ensuite, c’est au juge d’instruction de se prononcer sur la qualification qu’il retient à l’issue de l’interrogatoire de première comparution. Deuxièmement, si nécessaire, le parquet prend des réquisitions de placement en détention provisoire et demande au juge des libertés d’incarcérer provisoirement le suspect pour des raisons liées à la conservation des preuves et en matière pénale pour des notions de troubles à l’ordre public.

Ce dimanche, le substitut du procureur de la République, Frédéric Kocher, devrait organiser une conférence de presse pour livrer les éléments objectifs recueillis lors de l’enquête Nîmes SR.

Toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que justice soit enfin rendue.

Belgique

 
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