La traque contre ceux qui s’adonnent au décantage du gaz liquéfié se poursuit. Depuis le 8 janvier, la police mène une opération spéciale contre ce problème. Vendredi, lors d’une opération de répression, la police de Curepipe a perquisitionné un garage automobile à Pont-Blanc en présence du ministre du Commerce, Michael Sik Yuen. Sur place, deux véhicules ont été retrouvés avec leur coffre ouvert avec une bouteille de gaz bleu de 12 kg, reliée via un tuyau à un appareil, lui-même relié à un réservoir présent dans le coffre du véhicule. Deux Népalais faisaient fonctionner les appareils. Les conducteurs des véhicules, dont un chauffeur de taxi, ont expliqué : “Il est venu mettre de l’essence dans la voiture.”
Les agents ont inspecté les lieux et ont découvert 290 bouteilles de gaz en métal vides de 12 kg (bleues), 7 bouteilles de gaz en plastique vides, 6 bouteilles de gaz en métal pleines, 3 bouteilles de gaz en plastique pleines et 2 dispositifs de transfert. Les services d’incendie et de secours ainsi que le SSU ont été appelés en renfort. Lors de son arrestation, le gérant du garage, un homme de 47 ans, s’est déclaré malade et a été admis au service de cardiologie de l’hôpital SAJ de Flacq sous surveillance policière. Les deux Népalais, présents illégalement à Maurice, ont été placés en détention.
Le ministre Michael Sik Yuen a déclaré que ces opérations visent à rétablir l’ordre. « Il n’est pas possible qu’en 2025, lorsqu’une personne achète du gaz pour cuisiner, elle n’obtienne pas de gaz. C’est pour cela que nous sommes au ministère, ce bilan est important. Nous avons l’intention de réviser la loi pour la rendre plus stricte. Nous ne sommes pas d’accord avec la décantation. Il s’agit d’un danger public pour tous les acteurs de l’environnement et pour les personnes qui y travaillent, pour leur santé. Juste au moment où nous sommes arrivés, il y avait une mauvaise odeur de gaz»a-t-il déclaré à la presse. Il a déploré que le garage dépasse de loin la limite autorisée de stockage de gaz de 137 bouteilles pour les stations-service. Rappelons que ceux qui se livrent à la décantation risquent une peine de prison pouvant aller jusqu’à 3 ans et une amende ne dépassant pas Rs 100 000.
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