Jean-Baptiste Jalabert et les équipes d’organisation de Ludi Arles ont présenté la saison taurine d’Arles.
Premier il n’y a pas de billets du temps pour la présentation de la saison arlésienne au Krystal, à Moulès, nouvelle acquisition du Gardois Gaël Givet (avec Samuel Gigot, habitué des arènes et ami de la famille Jalabert). Il semblerait même que Ludovic Giuly était là pour mettre les chaises en place !
Allez, la soirée commence avec une trentaine de minutes de retard. Tout le gratin taurin était là, une petite quiche dans cette boîte remise à neuf. Espérons que l’effervescence soit aussi vive en avril dans l’amphithéâtre bimillénaire !
Pour Patrick de Carolis, maire d’Arles, « Ça va être génial ! Cette année, nous célébrerons le 60ème anniversaire du comité de la feria. Ce comité a fait sortir la passion taurine des pistes pour qu’elle envahisse la ville. Merci à tous ceux qui travaillent dans l’ombre, merci à la commission taurine et merci, cher Jean-Baptiste, d’avoir donné un coup de main à de nombreux éleveurs de la région. Il faut se serrer les coudes, être unis ! »
C’est vrai, la feria d’Arles va fêter ses 60 ans et c’est vrai aussi, la moitié des ganaderos sont camarguais ! 60 ans peuvent se célébrer sereinement et il est temps de célébrer le territoire, ses traditions et ses passions. Tout est parti d’une rencontre transformée au fil des années en une aventure humaine née au Nord-Pinus un soir de 1965.
Parlons un peu de la foire de Pâques. En amont, l’espace taurin sera ouvert du 12 au 17 avril. Au programme, comme chaque année, des animations et des occasions de découvrir le monde taurin en toute sécurité et avec les bonnes personnes. Après ? Le grand rendez-vous du jour : la foire de Pâques 2025 !
Directeur des arènes, Jean-Baptiste Jalabert prend la parole. ” Merci à tous, même aux plus discrets ! La saison 2024 a été compliquée à cause de la météo, de la pluie de Pâques et du vent de septembre… Mais on a vu les triomphes de Castella, de Luque, de Talavante, les despedidas de Pablo Hermoso de Mendoza, de Ponce, la belle course de Jean -Luc Couturier, bref, des moments qui ont fait vibrer. »
Mais, dans les corridas comme ailleurs, il y a des années avec et d’autres sans. L’essentiel est de rebondir, tout le temps, constamment. L’entreprise poursuit : « Se réinventer pourrait être le titre de la saison 2025 à Arles. Il y aura six présentations de toros matadors, six présentations de novilleros, la présentation de toros espagnols, mais aussi de toros français, des anciens, des jeunes qui gagnent une place… Nous sommes attentifs aux résultats et aux garanties des toreros également. comme les toros mais le puzzle n’est jamais facile à construire. Je suis très fier des cartels présentés et comme les dates sont meilleures, la météo devrait l’être aussi ! »
Elle se tiendra du 18 au 21 avril. Au départ, la course camarguaise, logique.
Les raseteurs au programme sont El Ghiati, El Mahboub, K. Bouala, Katif, Marignan, F. Martin, Zekraoui et Ciacchini. Les taureaux seront Aramis (Nicollin), Montego (Lautier), Tardoun (Raynaud), Lichou (Rambier Cavallini), Vizir (Saumade), Malagroy’ Fabre-Mailhan) et Siffleur (Méjanes).
Le samedi 19 avril à 11 heures, pique-nique novilada avec six éleveurs français en compétition. Les exemples des frères Gallon, des frères Jalabert, Pagès-Mailhan, Cuillé, San Sebastian et Raphaël Chaubet s’opposeront à deux novilleros punteros et verront leurs débuts dans la catégorie d’un Saintois en la personne du régional de l’étape Victor. . Il sera précédé de Javier Zulueta et Tomas Bastos. Un cartel international qui n’est pas pour déplaire aux aficion. Pour Victor, « Je dois remercier l’école taurine d’Arles qui m’a soutenu. Je n’ai pas beaucoup combattu, mais j’ai vécu beaucoup de bons moments intenses en 2024. Merci au maestro Jean-Baptiste de m’avoir fait débuter à Arles avec un cartel très sympathique, je pars mardi au Venezuela, mais je devrais débuter ma saison à Arles. »
L’après-midi, à 16h30, la France sera en fête. Malgré la présentation du fer espagnol d’E Parralejo, le cartel sera tricolore et composé d’un Sébastien Castella qui fêtera son 25ème as du doctorat, d’un Clemente en pleine forme et d’un fantôme qui prendra l’alternative. ” El Parralejo se présentera en force à Arles et l’alternative de Tristan Barroso aurait dû se faire à Dax puis à Saragosse mais cela ne s’est pas produit. Trois toreros de générations différentes, Clemente confirmera son alternative lors de l’ouverture du San Isidro de Madrid. »
En 2024, Clemente a eu 12 corridas à son actif. Il a coupé 21 oreilles et a gracié deux taureaux ! ” Je me suis remis de ces émotions et de cette belle saison durant laquelle j’ai pu m’exprimer et prendre beaucoup de plaisir devant les animaux. J’ai de la chance, Arles marquera le début de mon temps. »
Dans la foulée, Tristan Barroso est un torero heureux. ” Arles est une ville que je ne connaissais pas jusqu’à aujourd’hui et j’en suis tombée amoureuse ! Cette course avec trois toreros français, je suis très fier d’y participer et de venir matador de toros ici, à Arles où j’ai vu beaucoup de vidéos. Les arènes sont magnifiques, de grande qualité et c’est l’une des places les plus importantes de France et du monde. J’aime beaucoup cette carte ! »
-Le dimanche de Pâques est célébré à Arles. Et cela se fête dignement, tout comme lundi, mais nous y reviendrons.
Pour dimanche, deux courses. Le matin, la novillada piqué viendra de Fernay y sus hijas. Là aussi, deux novilleros punteros qui se présentent à Arles et un jeune qui aurait dû être vu plus tôt, mais qui en a été empêché, la faute à une blessure. Juan Molas, Aaron Palacio et El Mene.
Dans l’après-midila balade réunira les taureaux de Jandilla, Emilio de Justo, Andrés Roca Rey et Tomas Rufo. « Le dimanche est le jour taurin par excellence à Madrid et à Séville. On l’y voyait le dimanche de Pâques, mais cette année il a choisi Arles ! Il y aura Andrés Roca Rey mais vous verrez aussi la présentation de Tomas Rufo »
Autre tradition, le lundi matin, dédiée aux chevaux avec une course de Fermin Bohorquez pour le retour d’Andy Cartagena, l’arrivée de la Nîmoise Léa Vicens et la succession avec le jeune Guillermo Hermoso de Mendoza, le fils du retraité Pablo.
« Au final, c’était important pour nous de garder le public. Le cartel est original et garanti. Un éleveur français basé en Espagne présentera Jean-Marie Raymond et son chausson Virgen Maria à Arles. Devant eux ? Miguel Angel Perera, Paco Ureña et Fernando Adrian qui apparaissent également dans nos arènes. Coup de pouce, cette corrida sera gratuite pour les moins de 16 ans ! »
Le calendrier se poursuivra avec la Cocarde d’Or qui est prévue le 7 juillet. D’autres activités seront également organisées. En plein été, les arènes profitent de l’afflux touristique et cette date permet de toucher un nouveau public tout en assurant un choix défini pour les plus grands.
D’ailleurs, les hommes en blanc seront au niveau car ils sont désignés par la fédération. Pour les taureaux, c’est autre chose. On y retrouve l’ambiance des courses libres d’antan. En effet, la Cocarde d’Or mise sur les taureaux, parfois ils se dévoilent, parfois non… Et cela peut diviser l’assemblée. Le 23 juillet, une course pour l’avenir (Souvenir Francis Espejo) aura lieu dans l’amphithéâtre et réunira jeunesse, enthousiasme et talent. Leal, Fernandez, D. Boualam, Ayme, A. Cadenas, Laouzi et Champetier affronteront Joanen (Fabre Mailhan), Kamalis (Salierenne), Adhemar (Tiberio), Bel Ami (Du Pantaï), Mino (Richeboi) Engarran (Robert Michel ) et Hauban de Plo.
Tradition arlésienne oblige, la présentation de la Feria du Riz était également d’actualité. Il aura lieu du 12 au 14 septembre et l’Espace toros sera ouvert en amont.
Le 12 septembre aura lieu la course camarguaise. Aux As avec Fanfan (Lou Pantaï), Gallion (Lautier), Mandarin (Méjanes), Caruso (Saint Leonard), Amphise (Fabre-Mailhan), castella (Saumade) et apollo de Rousty.
Le samedi 13 septembre, place à la corrida goyesque qui reste la marque distinctive de ce moment taurin. L’année dernière, la fête avait été gâchée par le vent, la scénographie n’a pas résisté au mistral. « C’est la corrida phare, la corrida prestigieuse, celle qui est la plus demandée par les chiffres, mais il faut changer un peu. Les décors et la musique seront dévoilés à la fin du printemps.
Pour le cartel ? 100% Juan Bautista ! ” Alvaro Nuñez présentera son torosp pour un cartel qui me touche particulièrement. Alejandro Talavante en charge de Lidia, Daniel Luque et Marco Pérez qui se présenteront à Arles comme matador de toros. Ce cartel est original et tourné vers l’avenir, chacun a gagné sa place ici et il y aura beaucoup de concurrence lors de cette belle course ! »
Enfin, dimanche nous réservera quelques surprises. Le matin, l’école taurine aura droit à sa novillada sans picadors avec des becerros de Du Laget. En conclusion, « un retour qui nous touche également avec l’élevage de Robert Margé qui augmente chaque année. Avant eux, des toreros capables de relever le défi avec un cartel international composé de Juan Leal, Diego San Roma et Samuel Navalon, car on pense aussi aux pays taurins qui peuvent aussi souffrir. »
Fin de saison avec la finale du Trophée des As qui se tiendra le 12 octobre à Arles cette année. L’organisation de Ludi Arles fait bien les choses et fait bien les choses. Rendez-vous très prochainement dans les arènes pour voir si les affiches sont à la hauteur des attentes !
Dès le 20 janvier, vente d’abonnements sur le site des arènes d’Arles ou 08 91 70 03 70 (0,225 euros la minute).
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