Qui devrait quitter Montréal avant la date limite des échanges dans la LNH ?

La prochaine date limite des échanges dans la LNH est le 7 mars. Jeff Gorton et Kent Hughes auront des décisions importantes à prendre d’ici là, surtout si le Canadien continue sur sa bonne lancée. Qui quittera Montréal? Qui va rester… au risque de partir cet été ?

Jake Evans, 28 ans.

Le fougueux joueur de centre sera très probablement l’élément le plus demandé par le Tricolore. Il réalise la meilleure saison de sa carrière, faisant preuve d’efficacité défensive tout en inscrivant des points au tableau. Grâce à ses performances, il risque de toucher jusqu’à 4 M$ par saison, voire plus, avec son prochain contrat. Si ce n’est pas à Montréal, ce sera ailleurs.

Alors qu’est-ce qu’on fait ? Course aux séries éliminatoires ou pas, je garde Jake Evans à Montréal… à une condition ! Gorton et Hughes devront être sûrs de pouvoir s’entendre avec lui pendant quelques années, l’empêchant ainsi de tester le marché des agents libres. Personnellement, je serais prêt à donner trois à cinq ans et jusqu’à 3,8 millions de dollars par an à l’attaquant droitier. Si les deux clans sont encore loin d’un accord à mesure que l’échéance approche et que le Canadien s’éloigne des séries éliminatoires, au revoir!

A noter que Jake Evans traverse une période plus difficile offensivement ces dernières semaines. Comme me l’a fait remarquer mon collègue Simon de TSLH, il n’a toujours pas noirci le tableau de bord en 2025 ! Cela lui donne une séquence de huit matchs consécutifs sans récolter le moindre point.

David Savard, 34 ans.

Depuis ses débuts avec le Tricolore en 2021-22, rien à dire sur le travail de David Savard. Il a évidemment été un excellent mentor auprès des jeunes et continue de l’être. J’aime parler de culture et les Québécois ne sont pas étrangers à ce qui arrive aux Canadiens actuellement. Vraiment pas.

Cependant, je crois que, quelle que soit la position de Montréal au classement à l’approche du 7 mars, il serait préférable d’envoyer Savard ailleurs. A 34 ans, le vétéran est en perte de vitesse, mais reste le type de joueur qu’une équipe qui veut aller jusqu’au bout paiera le prix fort. Si un choix de première ronde est sur la table, vous le prenez et courez, à mon humble avis.

Rien n’empêchera Savard, même si c’est un peu magique j’en conviens, de signer à nouveau avec Montréal le 1er juillet. Ce n’est pas quelque chose de très courant, mais pour un Québécois en fin de carrière comme le défenseur droitier, je pense que la possibilité est réelle.

Joël Armia, 31 ans.

Depuis des années, j’ai pris l’habitude de prendre la défense de Joël Armia. Dans le fauteuil de droite, c’est un joueur que toutes les équipes de la LNH souhaiteraient. J’en suis convaincu. C’est pourquoi je garderais le Finlandais à Montréal s’il veut demeurer membre du Bleu-Blanc-Rouge pendant quelques années.

8 buts, 20 points, différentiel de +5 en jouant un peu moins de 15 minutes par match, notamment sur le désavantage numérique… joueur parfait pour la profondeur d’un club ! Cela étant dit, je crois que les équipes concurrent pourrait être agressif dans le cas Armia. Si tel est le cas, Gorton et Hughes devront évidemment écouter. Mais s’il veut rester 2-3 saisons à environ 2,8 millions de dollars par an, qu’il reste !

Christian Dvorák, 28 ans.

Ici, je dois dire que je suis un peu indifférent. Si une équipe veut un joueur de centre, je ne demanderais pas la lune. Dans le même temps, Dvorak peut rester un élément de profondeur jusqu’à la fin de la saison 2024-25 avant d’explorer ses options en juillet prochain. Je ne l’échangerais pas contre un choix commun de 5e ronde par exemple, mais je ne serais pas gourmand non plus.

Et en dehors des futurs agents libres…

De toute évidence, les futurs agents libres sans restriction sont souvent les plus susceptibles de changer d’adresse à l’approche de la date limite des échanges. C’est pourquoi j’ai voulu me concentrer plus haut sur les dossiers Evans, Savard, Armia et Dvorak. Je ne parle pas de Michael Pezzetta, car je le placerais en ballottage en espérant presque qu’une autre équipe le réclame…

En dehors de ces quelques noms, qui pourrait être disponible chez le Canadien ? Cayden Primeau, qui connaît de bons moments avec le Rocket de Laval, pourrait peut-être ramener un choix tardif. Si la demande est là pour Mike Matheson, le personnel du CH pourrait écouter, mais je serais très surpris de voir le Québécois changer d’adresse avant le repêchage de 2025 au plus tôt. Un changement de décor pour Kirby Dach ? Je serais surpris de voir Gorton et Hughes déjà l’abandonner.

Conclusion : Je m’attends à ce que les prochaines semaines soient très calmes pour le Canadien en termes de transactions. Peut-être des améliorations à la Alexandre Carrier, mais pas plus. Tout dépendra aussi de l’avancée des négociations dans les dossiers Evans et Armia. Ma priorité serait de maximiser la valeur de David Savard, tout simplement. Le reste du travail se fera lors de la draft en juin !

En attendant, profitons des prochaines semaines qui s’annoncent passionnantes pour le Canadien. D’autant plus que d’ici la fin de la saison 2024-25, le CH disputera selon le site Tankathon le 9e horaire le plus facile de tout le circuit Bettman ! Est-ce que ça sent la série ?