A quelques heures de la trêve à Gaza, le Premier ministre israélien pose ses conditions. Clé de voûte
Avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers. L’homme fort de l’Etat hébreu veut la liste des otages qui seront libérés dimanche par le Hamas.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a posé samedi soir une nouvelle condition pour que l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas soit effectif.
À condition:
« Nous ne procéderons à la mise en œuvre de l’accord que lorsque nous aurons reçu comme convenu la liste des otages qui seront libérés »
Ce sont les propos tenus par Benjamin Netanyahu dans un communiqué, publié avant un discours à la nation annoncé à 20h10 (19h10 en Suisse). Interrogé par l’AFP, un porte-parole du Premier ministre a précisé que la liste en question était celle des otages qui seront libérés dimanche.
Le pays a également été victime d’un attentat terroriste samedi
Selon les informations communiquées par les deux parties, le premier échange de prisonniers ne devrait pas avoir lieu avant 14h30 GMT dimanche (15h30 en Suisse), soit six heures après l’entrée en vigueur de la trêve. Netanuyahu a ajouté :
« Nous ne tolérerons aucune violation des termes de l’accord »
L’accord sur une trêve dans la bande de Gaza et la libération des otages vise à mettre fin à plus de 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts sur le territoire palestinien.
-Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens retenus captifs dans la bande de Gaza doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.
Dans un premier temps, trois Israéliennes pourraient être libérées dimanche en échange de 95 Palestiniens emprisonnés par Israël, principalement des femmes et des mineurs. (joe/ats/afp)
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