Mais “la question sera discutée le moment venu”, a également affirmé le ministre social-démocrate, qui espère conserver ses fonctions après les élections législatives anticipées du 23 février.
Le président élu américain Donald Trump, qui prend ses fonctions lundi, a promis lors de sa campagne électorale de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie en moins de 24 heures. Il s’est depuis donné plus de temps, mais des discussions pourraient néanmoins s’ouvrir rapidement, notamment grâce à une rencontre entre M. Trump et le président russe Vladimir Poutine.
“Il n’est pas exclu qu’au cours de l’année à venir, l’Ukraine cesse tout simplement d’exister”, a déclaré Nikolaï Patrouchev, proche de Poutine.
Mais l’Ukraine n’est pas aujourd’hui dans la position de force nécessaire avant l’ouverture d’éventuelles négociations de paix avec la Russie, a prévenu lundi le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.
Si « la Russie occupe environ 18 ou 19 % du territoire ukrainien », concède Boris Pistorius, elle n’a « pas obtenu davantage » en près de trois ans de guerre, malgré « des pertes élevées dans sa propre armée », souligne-t-il.
-Lors d’une récente réunion des pays soutenant l’Ukraine, les États-Unis ont déclaré que Moscou perdait près de 1 500 hommes par jour en novembre.
Interrogé sur l’effort demandé à Berlin dans le cadre de l’Otan, Boris Pistorius a estimé qu'”il faudrait, en cas de doute, plutôt parler de 3% plutôt que de 2%”, la part actuelle du budget de la défense dans le PIB.
Le chancelier Olaf Scholz, social-démocrate comme Boris Pistorius, avait déjà rejeté la proposition du nouveau président américain, qui impliquerait, selon lui, de consacrer 200 milliards d’euros par an aux dépenses de défense, contre le budget fédéral d’environ 490 milliards prévu pour 2025.
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