News Day FR

Pourquoi les Suisses sont-ils les rois de la descente cet hiver ?

Avant la descente de samedi à Wengen, la Suisse a remporté un solide succès dans la discipline phare depuis le début de l’hiver : trois courses et trois doubles ! Mais comment expliquer de tels résultats ? Pour Justin Murisier, plusieurs éléments sont à prendre en compte. «Il faut donner du crédit à Swiss-Ski», a notamment déclaré le Valaisan.

Alexis Monney : « J’ai toujours envie de skier pour le plaisir »

Avant de dévaler les pistes de Wengen ce week-end, Alexis Monney s’est exprimé mercredi devant les médias, dont Bleu Sport.

16.01.2025

Le ski alpin suisse traverse actuellement une période prospère. En 32 courses disputées – hommes et femmes confondus – depuis le début de l’hiver, la délégation du pays a déjà placé ses athlètes 29 fois sur un podium en Coupe du monde.

En descente masculine, les résultats sont encore plus effrayants. Lors des trois premières épreuves disputées, la Suisse a simplement inscrit trois doubles: Justin Murisier s’est imposé devant Marco Odermatt à Beaver Creek. Ce dernier a battu Franjo von Allmen à Val Gardena, tandis qu’Alexis Monney a de nouveau battu le jeune Bernois à Bormio.

Ces résultats exceptionnels permettent à ces quatre hommes d’occuper les quatre premières places du classement de la discipline avant la descente du Lauberhorn samedi à Wengen. Mais comment expliquer un tel succès ?

“Il faut rendre hommage à Swiss-Ski et aux entraîneurs qui, depuis une bonne dizaine d’années, ont mis en place cette structure qui permet aux jeunes d’accéder au sommet, surtout rapidement”, a déclaré Justin Murisier lors d’un point de presse mercredi à Berne. gare. “Nous sentons que cela porte ses fruits sur tous les jeunes qui étaient à l’époque dans le groupe de vitesse avec Franz Heinzer en Coupe d’Europe.”

“C’est plus facile d’avoir du talent qu’aux Pays-Bas”

Pour Bagnard, la Suisse profite également de sa position et du grand intérêt porté à ce sport. « C’est un tout. Le pays est principalement situé dans les Alpes, il est donc un peu plus facile de trouver des talents qu’aux Pays-Bas, par exemple. C’est le sport numéro un. Swiss-ski a bien travaillé pour avoir de bons sponsors et une bonne base financière afin de pouvoir soutenir les jeunes avec une base très large», a-t-il expliqué.

-

« Nous évitons de perdre des talents. Il y en a qui mettent plus de temps que d’autres à arriver au sommet, mais nous sommes tous très bien accompagnés. Ce n’est pas le cas dans toutes les nations. Dans certains d’entre eux, c’est plus strict. Quand ça ne marche pas pendant une saison ou deux, on est vite écarté de la direction et ça finit par démotiver beaucoup de gens», a comparé le skieur de 33 ans.

Murisier rappelle cependant que l’élément de « chance » face à une concurrence actuellement affaiblie et le fait « d’avoir un gars comme Marco Odermatt » jouent aussi un rôle. « Il est toujours là. C’est vrai que cela nous permet de souffler quand nous obtenons de mauvais résultats. Personne ne prend soin de nous, mais il ne faut pas non plus compter là-dessus. Lors des dernières courses, les gars ont réussi à bien performer et à montrer que l’équipe suisse n’est pas que Marco Odermatt», a insisté le vainqueur de la descente de Beaver Creek.

Le retour du ski francophone

Par ailleurs, il faut également noter que des skieurs comme Justin Murisier, Alexis Monney et Arnaud Boisset ont permis à la Romandie de retrouver une place de choix dans les disciplines de vitesse. Depuis les départs à la retraite de Didier Cuche et Didier Défago, les bons résultats dans ces épreuves sont presque exclusivement l’œuvre d’athlètes venus d’outre-Sarine.

« Notre équipe est très forte, tant avec des athlètes francophones qu’allemands. Notre origine ne change rien, nous sommes tous de bons amis et c’est cool que ça se passe comme ça”, a remarqué Marco Odermatt.

Avec une telle densité de skieurs suisses capables de jouer les premiers rôles, le public peut rêver en grand avant la descente de samedi. Mais une question demeure : quel côté du Röstigraben réussira dans le match ? «J’espère qu’un Suisse-Allemand ou moi-même gagnerons», a plaisanté Odermatt, quelque peu chauvin.

Loïc Meillard : “Tous les signaux sont au vert pour vendredi”

Après Adelboden la semaine dernière, le Cirque Blanc s’arrête cette semaine à Wengen. Les skieurs ont pu bénéficier de bonnes conditions d’entraînement. “Tous les signaux sont au vert pour vendredi”, a même déclaré Loïc Meillard devant les médias.

15.01.2025

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 
-

Related News :