LE Pacers viennent de valider leur succès face à Pistons à Détroit lorsque Pascal Siakam, à moins de 40 secondes de la fin, a pris le rebond. Le Camerounais gardera le ballon et dribblera pendant 24 secondes. Rien d’excitant jusqu’à présent. Seulement, il discutera aussi beaucoup avec Tim Hardaway Jr. et Cade Cunningham. Tyrese Haliburton est également présent.
Fin de possession. Il reste quelques secondes pour jouer. Cette fois, c’est Jalen Duren qui vient ajouter son grain de sel devant Pascal Siakam et Myles Turner. Isaiah Stewart arrive alors, pour pointer du doigt le pivot des Pacers. Le match est désormais terminé, mais il y a encore des discussions et le nombre de personnes sur le terrain est important.
“Il n’y avait pas de méchanceté ou de trucs fous comme ça”» commente Myles Turner, utilisant le mot anglais « malice », en référence (involontairement ?) à l’immense combat entre les Pistons et les Pacers de novembre 2004, dit « Malice at the Palace ». « Il s’agissait simplement de discussions liées à la compétition. Il y a une équipe qui se dessine, que nous rencontrerons dans le futur. C’était dans le bon esprit. C’est la beauté de ce sport : on se bat et on parle un peu, on répond. »
Prochaine réunion le 29 janvier
Même les entraîneurs adjoints ont participé à cette conférence. Jarrett Jack, pour Detroit, et Jannero Pargo, pour Indiana, ont échangé près du tunnel qui menait au vestiaire des Pacers.
Et James Johnson, jamais le dernier à montrer ses muscles en tant que combattant de MMA, a calmé le jeu pour limiter la situation à de simples discussions.
-Les deux équipes, rivales historiques dans la division Central, ont quasiment le même bilan (1,5 victoire d’avance pour Indiana) donc il y a de la concurrence cette saison. “Nous les verrons dans deux semaines”prévient Jalen Duren, alors que les deux équipes se retrouveront dans l’Indiana le 29 janvier.
JB Bickerstaff n’a visiblement pas apprécié l’attitude (et les propos trash ?) de ses adversaires. “Quand on a botté les fesses des Pacers à domicile, ce n’était pas la même chose”se souvient-il, en référence à la large victoire de ses troupes le 29 novembre. « Si les choses doivent se passer ainsi, qu’il en soit ainsi. »
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