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Personnes, lieux, choses : toxicomanie et réadaptation

Du 15 janvier au 8 février 2025

Durée : 2h20 avec entracte

Avertissement : des effets stroboscopiques sont utilisés pendant le spectacle.

Texte de DUNCAN MACMILLAN
Traduit par DAVID LAURIN
Réalisé par OLIVIER ARTEAU

En coproduction avec la DUCEPPE

Une superbe pièce dynamique où tous vos sens seront sollicités. Cela commence par une tempête, de la bonne , des éclairages, des costumes, de la danse et une très belle chorégraphie. Les acteurs et actrices sont en forme et merveilleux chacun dans leurs rôles respectifs. Malgré la gravité du sujet traitant de l’addiction, vous rirez à plusieurs reprises. Si la consommation est un choix, la dépendance ne l’est pas. Et le regard sur les personnages du spectacle est ici bienveillant et nous invite dans cet espace de pardon et de rédemption qu’est le centre de désintoxication. Anne-Élizabeth Bossé est fantastique dans le rôle d’Emma, ​​Sarah ou Catherine. Qui est-elle vraiment ? Pourquoi ment-elle ? Une superbe thérapie de groupe qui vous fera réfléchir sur votre propre consommation et comment en sortir.

Histoire

« Emma a vécu sa vie intensément. Elle se trouve désormais dans un centre de désintoxication pour toxicomanes où elle devra admettre une fois pour toutes qu’elle a un problème. Mais ce problème vient-il d’elle ou du monde qui l’entoure ? Pour une fois dans sa vie d’actrice, elle va devoir lâcher son personnage et dire la vérité. Mais Emma est géniale, elle sait que la vérité des uns n’est pas forcément celle des autres. Alors que les psychotropes, l’alcool et les drogues semblent être le seul moyen de survivre dans le monde d’aujourd’hui, par quels moyens Emma pourra-t-elle y faire face et assumer pleinement qui elle est ?

Dans cette critique âpre de la société où la dépendance répond au chaos ambiant, le duo composé d’Olivier Arteau et Fabien Piché s’associe pour faire palpiter les corps et établir un parallèle puissant entre les codes du théâtre et de la réhabilitation. »

La lumière et les mouvements du corps jouent un rôle important

L’éclairage apporte des émotions dans la pièce et le lieu. Un blanc très lumineux, puis plusieurs couleurs pour apaiser. Les corps dansants se déplacent avec difficulté comme une maladie que l’on transporte, ou au contraire comme une fête. Excellente mise en scène et design ingénieux.

Distribution

Anne-Élisabeth Bossé: Emma

Jean-Sébastien Ouellette: Paul, The Father

Maude Guérin : Médecin, Thérapeute, Mère

Ines Sirine Azaiez as Laurence

Fabien Piché: Shaun

Claude Breton-Potvin as Judy

Marc-Antoine Marceau : Fred

Alexandrine Warren : Meredith

Salut final
Fabien Piché, Claude Breton-Potvin, Inès Sirine Azaiez, Jean-Sébastien Ouellette, Maude Guérin, Anne-Elisabeth Bossé, Charles Roberge, Marc-Antoine Marceau, Joephillip Lafortune, Alexandrine Warren

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Conception

Adèle Saint-Amand: Assistance with the direction

Amélie Trépanier: Scenography

Cynthia St-Gelais: Costumes

Fabien Piché: Movements

Keven Dubois : Éclairage

Antoine Berthiaume : Musique

Guylaine Petitclerc: Accessories

Amélie Bruneau-Longpré: Makeup and hairstyles

À propos de Duncan Macmillan

Né en 1980, Duncan Macmillan est auteur et réalisateur. Il écrit principalement pour le théâtre, mais aussi pour la radio, la télévision et le cinéma.

Sa pièce Lungs, écrite pour la compagnie Paines Plough en 2011, a tourné plusieurs années en Angleterre, avant d’être présentée aux États-Unis. Every Brilliant Thing, une autre production de Paines Plough, a également fait de nombreuses tournées en Angleterre, avant d’entamer une tournée internationale (États-Unis, Australie et Nouvelle-Zélande).

Il a co-écrit avec Rob Icke l’adaptation scénique de George Orwell en 1984, présentée d’abord à Londres puis lors d’une tournée américaine et australienne. Sa pièce, , Places and Things, a été jouée à guichets fermés au National Theatre de Londres en 2015, puis au Wyndham’s dans le West End pendant plusieurs mois. Son adaptation de Rosmersholm a été créée au Duke of York’s Theatre en mai 2019.

Il est lauréat de nombreux prix dont deux Bruntwood Awards en 2007 pour Monster, un Off West End Award pour Lungs dans la catégorie meilleure nouvelle pièce en 2013 et le prix du meilleur réalisateur pour 1984 en 2014. Il a également reçu une nomination pour le prestigieux Olivier. Prix ​​pour les personnes, les lieux et les choses dans la catégorie de la meilleure nouvelle pièce de théâtre en 2016.

À propos de David Laurin – Traduction

Diplômé de l’École de théâtre du Collège Lionel-Groulx en 2005, David Laurin est comédien et traducteur. Depuis avril 2017, il est co-directeur artistique de la DUCEPPE, aux côtés de Jean-Simon Traversy. David Laurin a traduit plus d’une vingtaine de pièces dont These We Wear d’Andrew Dainoff, The Marches of Power de Beau Willimon, The Obsession with Beauty de Neil LaBute, The Absence of War de David Hare, The Celestial Flâneurs d’Annie Baker, Scotstown de Fabien. Cloutier et Constellations de Nick Payne. À la DUCEPPE, il a traduit les pièces Ils étaient tous mes fils d’Arthur Miller en 2015 et Oslo de JT Rogers, pièce saluée par la critique et le public l’automne dernier. Il a signé la traduction de Salle de nouvelles, présentée au Trident à l’automne 2021.

À propos d’Olivier Arteau le réalisateur

Olivier Arteau est un artiste d’origine coloniale blanche issu de la communauté LGBTQIA2E+ qui explore l’alliance entre autofiction, bouffon et tragédie. Formé en théâtre au Conservatoire d’art dramatique du Québec et en danse à l’Université du Québec à Montréal, il est le créateur de Doggy in Gravel et Made in Beautiful (La belle province). En résidence au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui de 2020 à 2023, il explore les enjeux de la chair et le poids de l’identité de genre à travers une approche d’écriture performative (La pudeur des urinoirs et Pisser debout sans soulever sa jupe).

Il a également la chance de mettre en scène les succès d’Anne-Marie Olivier (Maurice), Charles Fournier (Foreman, Marie-Hélène Gendreau) et David Paquet (L’éveil du Printemps). La bienveillance, la vulnérabilité et l’autodérision sont des qualités inhérentes à sa démarche artistique. En juin 2022, il est nommé directeur artistique de Trident où il met en valeur la pluralité artistique de la Capitale-Nationale. En 2024, il reçoit le prestigieux prix John Hirsch décerné par le Conseil des du Canada.

Crédit photo : Lise Breton

 
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