Que se cache-t-il derrière le « partenariat stratégique global » que la Russie et l’Iran doivent sceller ?

Publié le 17 janvier 2025 à 07h02.

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Vendredi, la Russie et la République islamique d’Iran consolideront leurs relations pour les vingt prochaines années. Le président iranien Massoud Pezeshkian est attendu à Moscou où il rencontrera son homologue Vladimir Poutine pour signer un « partenariat stratégique global », dont les contours sont vagues et dont les détails devraient rester secrets. Il se concentrera sur « la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des questions liées à la défense et à la sécurité », a déclaré la semaine dernière l’ambassade iranienne en Russie sur Telegram.

Selon le site d’information londonien Middle East Eye, citant une source gouvernementale iranienne, l’accord a été conclu après 20 à 30 cycles de négociations et comprenait 47 articles couvrant un large éventail de domaines. Il y a d’abord l’aspect logistique : la Russie souhaite notamment développer un projet de corridor ferroviaire et maritime entre Moscou, Bakou et Téhéran, lui permettant de contourner les sanctions occidentales et de réorienter ses exportations vers l’Asie. « Quant au volet énergétique, les Iraniens sont particulièrement intéressés par les investissements russes dans le secteur gazier et de nombreuses annonces ont été faites récemment sans que rien ne se concrétise pour l’instant », explique Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire. Franco-russe et chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS).

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