Elon Musk a préféré en rire, mais derrière cette pluie d’étoiles filantes multicolores se cache un incident qui aurait pu très mal tourner. Dans la nuit du jeudi 16 janvier (vendredi 17 janvier vers minuit en France), des centaines de débris du premier Starship de deuxième génération (Ship 33) sont apparus dans le ciel, au nord de la République Dominicaine et de Porto Rico. « Le succès est incertain, mais le plaisir est garanti ! » »» a écrit le patron de SpaceX, partageant une vidéo qui comptait déjà plus d’un million de vues.
Avions détournés et menace d’orbite basse
Au même moment, dans l’espace aérien, la Federal Aviation Administration américaine donne l’alerte et détourne de nombreux avions de leur trajectoire pour les éloigner des kilomètres qui traînent dans le ciel. Sans aucun doute, certains débris atteindraient des altitudes accessibles aux avions de ligne, voire atteindraient la surface de la Terre sans avoir complètement disparu dans le temps. Un risque, grand, mais qui aurait pu prendre une toute autre ampleur si l’explosion du vaisseau avait eu lieu à une altitude plus élevée, et que les débris avaient mis plusieurs jours ou semaines avant de revenir sur Terre.
En quittant l’attraction terrestre, les débris auraient pu se retrouver dans un espace, appelé orbite basse, où la moindre menace peut provoquer une réaction en chaîne, avec de multiples collisions entre chaque corps gravitant. Une situation que l’augmentation significative du nombre de satellites dans le ciel ne cesse de souligner. La saturation des niveaux situés entre 160 et 1000 kilomètres d’altitude est de plus en plus inquiétante, et SpaceX, avec sa constellation Starlink, y est pour quelque chose : l’écrasante majorité des étoiles en orbite actuellement proviennent de l’entreprise.
Grâce à l’observation minutieuse des internautes, l’explosion du Starship a également été enregistrée dans le ciel. De quoi se rendre compte de l’impressionnante libération d’énergie à une telle altitude et à une telle vitesse (le Starship se trouvait à environ 140 kilomètres, à une vitesse supérieure à 10 000 km/h. « Nous venons de vivre l’un des pires moments du programme Starship. Évidemment, les avions devaient modifier leur trajectoire pour éviter le danger. Nous nous dirigeons sûrement vers une enquête majeure de la FAA avec une emprise sur le terrain qui durera plusieurs semaines. »s’est exclamé Ufonitik, un YouTubeur spécialisé dans l’aérospatiale.
-Pourtant, l’administrateur principal de la NASA, Bill Nelson, a félicité SpaceX pour son septième vol d’essai de Starship. L’homme, qui a accueilli un nouveau lanceur privé dans le nouvel espace L’Américain New Glenn de Blue Origin a exprimé son soutien à SpaceX. « Félicitations pour le septième vol d’essai du Starship et la deuxième capture réussie du booster. Les vols spatiaux ne sont pas simples. Ils sont tout sauf routiniers. C’est pourquoi ces tests sont si importants, chacun nous rapprochant de notre chemin vers la Lune et vers Mars grâce à Artémis ».
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