Tout ce qu’il faut savoir sur Marie-Christine von Reibnitz, qui a rejoint la famille royale britannique il y a 47 ans grâce à son mariage avec le prince Michael de Kent.
Marie-Christine est née en Tchécoslovaquie
La petite baronne Marie-Christine Anna Agnes Hedwig Ida von Reibnitz est née le 15 janvier 1945 à Karlsbad en Tchécoslovaquie (aujourd’hui Karlovy Vary en République tchèque). Cette ville thermale se trouvait à l’époque dans les Sudètes germanophones.
Elle est la plus jeune fille du baron allemand Günther von Reibnitz et de sa seconde épouse, la comtesse Maria Szapáry von Muraszombath, issue d’une famille noble hongroise. Marie-Thérèse a un frère aîné, Friedrich, alors âgé de deux ans. Et tous deux ont une demi-sœur aînée, Margarita. Fille unique de leur père et de sa première épouse, elle est née le 18 janvier 1924.
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Une enfance en Australie, mais des études à Londres
La petite fille n’avait que quelques mois lorsque sa famille fut contrainte de fuir en Bavière face à l’avancée de l’armée russe. En 1946, après la défaite allemande, tandis que le baron Günther von Reibnitz fuit au Mozambique, sa femme – dont il divorce – part vivre en Australie avec leurs deux enfants.
Outre Sydney, Marie-Christine a également séjourné, durant ses jeunes années, au Mozambique avec son père et en Autriche, mais c’est en Angleterre qu’elle a choisi d’étudier les beaux-arts et les arts décoratifs au Victoria and Albert Museum dans les années 1970, précise l'” Courrier quotidien ».
Un premier mariage avec un Anglais, un second avec la cousine d’Elizabeth II
La jeune femme a 26 ans lorsqu’elle se marie à Londres, le 14 septembre 1971, avec le banquier britannique Thomas Troubridge. Mais leur union se solde par une séparation deux ans plus tard, officialisée par un divorce en 1977.
L’année suivante, Marie-Christine peut épouser l’homme qui lui a volé son cœur et qui n’est autre que le prince Michael de Kent, l’un des cousins germains de la reine Elizabeth II. Qui abandonne son rang dans l’ordre de succession à la Couronne (il était alors 15e) pour épouser cette divorcée, par ailleurs catholique. Seul un mariage civil est en effet possible. Elle a été célébrée à Vienne le 30 juin 1978.
Ce n’est qu’après l’annulation du premier mariage de celle qui est devenue la princesse Michael de Kent (et non la princesse Marie-Christine de Kent car elle n’est princesse qu’en tant qu’épouse d’un prince) que le pape Jean-Paul II les a autorisés à organiser une cérémonie catholique romaine. Cela s’est produit le 29 juin 1983 à l’archevêché de Londres, près de la cathédrale de Westminster, rappelle le « Daily Mail ».
Marie-Christine donne deux enfants à son mari
La naissance d’un garçon a très vite béni leur union. Marie-Christine donne naissance à Frederik le 6 avril 1979. Puis elle donne naissance, le 23 avril 1981, à une petite fille, Gabriella. Portant le nom de famille de Windsor et élevés dans la religion anglicane, tous deux, respectivement titrés lord et lady, figurent dans l’ordre de succession au trône britannique, se trouvant aujourd’hui respectivement au 53e et 56e rang.
Par leur fils, Marie-Christine et Michael ont deux petites-filles : Maud et Isabella. Alors que la première est née le 15 août 2013, la seconde est venue au monde le 16 janvier 2016, au lendemain du 71ème anniversaire de sa grand-mère.
Une représentation (presque) volontaire de la Reine
Le prince Michael et son épouse n’ont jamais reçu d’argent au titre de la liste civile en tant que membres de la famille royale britannique. Mais cela ne les a pas empêchés de participer à des engagements royaux ou même de représenter la reine Elizabeth II tout au long de leur vie. Jusqu’à l’annonce de leur retrait de la vie publique en juillet 2022, à l’occasion du 80e anniversaire du cousin du monarque.
Mais ils bénéficièrent tout de même d’une compensation considérable pour cette implication royale volontaire. En effet, occupant un appartement de cinq chambres au palais de Kensington depuis 1979, ils auraient payé, jusqu’en 2010, un loyer de seulement 69 livres par semaine, le reste du coût de ce logement princier étant pris en charge par la souveraine sur ses fonds privés, indique le « Daily Mail ».
Diane de Poitiers, Agnès Sorel, Yolande d’Aragon sous sa plume
Décoratrice d’intérieur avant son mariage, la princesse, qui avait étudié l’histoire et l’histoire de l’art, s’est tournée vers l’écriture dans les années 1980. Parmi ses romans historiques figure une trilogie consacrée à trois femmes liées à la royauté : les favorites des rois de France Diane de Poitiers et Agnès Sorel, et la reine de Naples Yolande d’Aragon.
Certainement rien à voir avec son dernier livre « A Cheetah’s Tale ». Publié en 2017, il raconte ses souvenirs de vie avec son père en Afrique au début des années 1960, y compris son sauvetage d’un bébé guépard. Une expérience qui lui a inspiré son intérêt pour la conservation des animaux, et plus particulièrement des félins, et son action en tant que mécène royal du Hoedspruit Endangered Species Centre en Afrique du Sud et du Cheetah Conservation Fund en Namibie.
Un père nazi, des propos racistes et une broche offensante pour Meghan
La vie de Marie-Christine de Kent n’a pas été de tout repos. Si la presse britannique vantait son élégance dans les années 1980, elle n’a pas été tendre avec elle pour diverses raisons. Comme en 1986, lorsqu’après la sortie de son premier livre « Couronnée dans un pays lointain : portraits de huit épouses royales », elle fut accusée de plagiat par un auteur.
Autre scandale, la révélation en 1987 du passé nazi de son père et de son action dans les Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle s’est dite profondément choquée par cette découverte, affirmant ignorer totalement ce fait datant d’avant sa naissance.
Le «Daily Mail» rapporte que, selon la biographe royale Tina Brown, Lady Di aurait alors surnommé Marie-Christine «Le Führer», tandis que la princesse Anne l’appellerait apparemment «Princesse Pushy». Comprenez « princesse arrogante ».
Sans oublier, son apparition ornée d’une broche « blackmoor » » pour se rendre au dîner de Noël organisé par la reine Elizabeth II au palais de Buckingham, le 20 décembre 2017. Le jour où Meghan Markle y a été invitée pour la première fois. Un choix de bijoux qui n’a pas été couronné de succès, d’autant que des commentaires à connotation raciste, qu’elle aurait tenus dans divers contextes, avaient déjà été critiqués. Elle s’en est également excusée, via un porte-parole, soulignant qu’elle avait déjà porté cette broche, qui était un cadeau, à plusieurs reprises auparavant et qu’elle était “très désolée et attristée de l’avoir offensée”.
Un drame et des soucis de santé alors qu’il fête ses 80 ans
L’année écoulée a été particulièrement éprouvante pour la princesse puisqu’elle a été marquée par le suicide de son gendre, Thomas Kingston, mais aussi d’importants soucis de santé. L’épouse du prince Michael a en effet confié dans une interview au magazine « Majesty » s’être cassé les deux poignets fin 2024, lors d’une chute à son domicile du palais de Kensington, comme le rapporte « The Daily Express ».
Elle a également indiqué qu’on lui avait diagnostiqué un problème cardiaque. Et que cela avait provoqué une opération chirurgicale et un repos forcé.
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