CONTREPOINT – Par la non-censure du gouvernement Bayrou, ce sont pour l’instant moins les socialistes qui épargnent l’exécutif que ce dernier qui est largement aligné sur eux.
François Bayrou peut respirer. Ce n’était pas censuré. Il ne prenait pas de risque. Depuis que le RN de Marine Le Pen et l’UDR d’Eric Ciotti avaient annoncé que, cette fois, ils ne mélangeraient pas leurs voix avec celles de la gauche, le Premier ministre savait qu’il ne risquait rien. Le choix du Parti socialiste n’est pas moins important.
A l’Assemblée nationale, Olivier Faure n’a pas dit oui au Premier ministre – il entretient même la menace d’une censure ultérieure – mais il a dit non à Jean-Luc Mélenchon. Et tourne le dos au Nouveau Front populaire, qu’il a pourtant imposé à toute la frange social-démocrate de son parti. Certains y verront du courage. Il est vrai qu’en assumant sa non-censure, le premier secrétaire du PS assume du même coup son isolement à gauche, communistes et écologistes ayant rapidement resserré les rangs avec les Insoumis.
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