L’Américaine Danielle Collins a largement bouleversé le public de l’Open d’Australie, qui l’avait lui-même malmenée lors de son match contre l’Australienne Destanee Aiava. Après avoir gagné en trois sets, elle s’est tournée vers eux avec un baiser et a remercié ses « haters » pour « le gros chèque » qu’elle allait prendre en passant ce tour.
A Melbourne, Danielle Collins a été lourdement huée après avoir battu en trois sets (7-6 4-6 6-2) la qualifiée australienne Destanee Aiava – dernière joueuse locale encore en lice – pour accéder au troisième tour de l’Open. Australie. Pas de quoi effrayer la tête de série numéro 10, qui a profité de cette ambiance hostile pour se détendre, en mettant la main à son oreille après avoir remporté la balle de match ou en distribuant quelques bisous vers le public.
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Danielle Collins ne s’est pas arrêtée là et a pris le micro, tout en se faisant huer lors de son interview d’après-match, pour dire à la foule qu’elle venait de recevoir un « gros chèque » grâce à ce tour supplémentaire passé dans la compétition australienne : « CoCo [Vandeweghe] et j’adore les vacances cinq étoiles, donc une partie de ce chèque servira à cela. Alors merci les gars !
« Si je veux continuer à soutenir ces gens, autant accepter le plus gros chèque. »
Lors de sa conférence de presse d’après-match, elle a livré un autre message à ses détracteurs, remerciant le public d’avoir contribué au « Fonds Danielle Collins ». «J’ai adoré», a-t-elle déclaré. «J’ai fait ça toute ma vie. J’aime jouer devant un public qui a de l’énergie, quel que soit son camp. Cela me motive encore plus.
«Je pense que cela m’a vraiment aidé à la fin, cela m’a aidé à me concentrer davantage et cela m’a parfois mis au défi, cela m’a poussé jusqu’à la ligne d’arrivée. Je dois rester ici deux heures et demie à supporter tout ce monde, autant prendre le plus gros chèque, non ? J’étais très heureuse de le faire”, ironise-t-elle encore.
“Ce sont eux qui paient mes factures.”
« L’une des choses les plus intéressantes dans le fait d’être un athlète professionnel, c’est que les gens qui ne vous aiment pas et ceux qui vous détestent sont ceux qui paient vos factures. C’est un concept plutôt sympa. Il est évident que ma carrière professionnelle ne sera pas éternelle. C’est pourquoi je me rappelle chaque jour que ce sont eux qui paient mes factures.
« Chaque personne qui a acheté un billet pour venir ici et me chahuter ou faire quoi que ce soit, tout va au Fonds Danielle Collins », conclut-elle en souriant. Collins, 31 ans, ancienne finaliste de l’Open d’Australie, est connue pour ne pas retenir ses émotions sur le terrain et pour dire ce qu’elle pense.
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