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L’Alberta refuse de signer la déclaration conjointe des premiers ministres

La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a refusé de signer la déclaration commune de la réunion des premiers ministres à Ottawa sur la réponse canadienne à la menace de droits de douane de Donald Trump, quelques jours avant son investiture.

Le gouvernement de l’Alberta n’a pas approuvé la déclaration conjointe du gouvernement du Canada et du Conseil de la fédérationpeut-on lire à la fin du communiqué commun envoyé après la conclusion de la réunion.

Danielle Smith n’était pas présente en personne lors de la réunion. Elle y a assisté virtuellement, tout comme le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby. Elle était absente de la conférence de presse en fin de journée.

Dans une déclaration, elle a écrit que Les responsables du gouvernement fédéral continuent de lancer publiquement et en privé l’idée de couper l’approvisionnement en énergie des États-Unis et d’imposer des tarifs sur l’énergie de l’Alberta et d’autres produits destinés aux ÉTATS-UNIS.

Tant que ces menaces ne cesseront pas, l’Alberta ne sera pas en mesure d’appuyer pleinement le plan du gouvernement fédéral pour faire face aux menaces tarifaires.

Une citation de Danielle Smith, première ministre de l’Alberta

L’Alberta n’acceptera tout simplement pas de tarifs douaniers sur l’exportation de son énergie ou d’autres produits, et elle n’appuiera pas non plus une interdiction sur l’exportation de ces mêmes produits.a-t-elle ajouté.

Elle a toutefois admis que les conversations avec ses homologues avaient été constructif et qu’ils étaient « d’accord sur plusieurs stratégies ».

Deux premiers ministres n’étaient pas présents en personne à Ottawa : David Eby de la Colombie-Britannique et Danielle Smith de l’Alberta.

Photo : La Presse Canadienne / Sean Kilpatrick

Doug Ford et Justin Trudeau lui répondent

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a eu quelques mots pour Danielle Smith lors d’une conférence de presse.

Protégez votre juridiction, mais le pays passe avant tout. Le Canada est la priorité

Une citation de Doug Ford, premier ministre de l’Ontario

Nous devons être unis.

Je ne crois pas qu’il faille mettre en péril tel ou tel secteur» a-t-il ajouté, comparant l’importance économique du pétrole pour l’Alberta à celle de l’industrie automobile pour l’Ontario.

Justin Trudeau, le premier ministre du Canada, s’est également lancé dans la mêlée. En matière de représailles commerciales, « nous allons évaluer tout ce que nous pouvons et nous allons nous assurer que cela soit équitable dans tout le pays », assure-t-il, mais « tout est sur la table ».

Une opposition qui ne date pas d’hier

La première ministre Danielle Smith s’est toujours opposée à ce que le gouvernement fédéral utilise les importantes exportations de pétrole de l’Alberta vers les États-Unis comme levier de négociation avec l’administration Trump.

Si vous pensez que je serais favorable à cela, je dois vous dire sans équivoque que je ne le serai pas.a-t-elle déclaré le 12 décembre.

Lundi, au lendemain de sa visite remarquée à Mar-a-Lago, Danielle Smith a déclaré que si de tels tarifs d’exportation étaient mis en place, le gouvernement fédéral se retrouverait avec une crise de l’unité nationale entre nos mains, en plus d’une crise avec nos partenaires commerciaux américains.

Danielle Smith se rendra à Washington dans les prochains jours pour assister à la cérémonie d’investiture de Donald Trump et participer à des rencontres avec différents responsables politiques américains.

 
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