Le record de Paul Van Himst ne serait alors plus qu’à quelques pas. Cela en dit long sur la place qu’occupe le meneur de jeu brugeois dans l’histoire de notre compétition. Cependant, son talent et son influence ne sont pas toujours reconnus à leur juste valeur. La faute, certainement, à un manque de charisme dans sa personnalité. Qui se souvient d’un geste ou d’une phrase choquante de Vanaken, comme cela aurait pu être le cas d’un Vormer par exemple ? Probablement personne…
Vanaken préfère parler avec ses pieds et sortir le grand jeu sur le terrain lorsque cela est nécessaire, comme lors des séries éliminatoires de la saison dernière, offrant à son club un retour et un titre spectaculaire. Une force tranquille. Certains lui reprochent de ne pas avoir tenté l’aventure à l’étranger, dans un championnat plus exclusif. En réalité, il réalisa que sa lenteur pouvait lui nuire.
Et puis, entre Bruges ou un club sub-top à l’étranger, il n’y a pas photo. Avec Bruges, Vanaken a disputé 44 matches de Ligue des Champions, marquant des buts contre le Real Madrid, Manchester City, le PSG, la Lazio et Aston Villa. Pas mal, non ?
Un diable snobé
Pourtant, chez les Diables Rouges, le joueur brugeois n’a pas le même impact que dans son club. Il ne compte que 23 sélections et ses dernières minutes jouées remontent au match contre l’Egypte, juste avant la Coupe du monde au Qatar. Une éternité ! Bien sûr, la concurrence en équipe nationale est plus forte.
Entre De Bruyne et lui, il n’y a clairement pas de photo… Mais ces derniers mois, en l’absence régulière de De Bruyne et de Lukaku, il aurait pu jouer un rôle de premier plan dans cette équipe belge fragilisée. Avec son expérience et son calme, il pourrait servir de guide aux plus jeunes. Ici aussi, son tempérament réservé a certainement joué en son défaveur. L’histoire de sa carrière enfin.
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