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les métropoles où les prix des appartements et des maisons ont le plus chuté au cours de l’année écoulée

Le marché immobilier existant se redresse. La baisse des prix des appartements et des maisons s’est nettement atténuée et a atteint -1,6% à fin 2024 sur 12 mois glissants au niveau national, contre -4,6% en mai 2024, selon le dernier baromètre LPI/Iad des prix. “La reprise des ventes de logements anciens amorcée début 2024 a été particulièrement forte en fin d’année. Et le nombre de compromis signés en 2024 est quasiment identique à celui de 2023. Ainsi, la baisse des prix de l’immobilier est devenue progressivement moins rapide.», explique Michel Mouillart, professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI/Iad.

En janvier 2025, le prix moyen du mètre carré dans les immeubles anciens, appartements et maisons confondus, atteint 3 217 euros au niveau national, soit une baisse de -1,6% sur un an. Attention, ce prix moyen a été établi sur la base des compromis de vente signés, et non des prix affichés par les vendeurs. Dans la plupart des grandes métropoles, la baisse des prix des logements anciens a été encore plus marquée au cours des douze derniers mois. Dans la métropole bordelaise, par exemple, les prix des appartements ont baissé de -6,4% sur un an pour atteindre 3 788 euros le mètre carré en moyenne, soit la plus forte baisse parmi les métropoles françaises. La baisse des prix de l’immobilier est encore plus impressionnante dans la métropole girondine avec une baisse des prix s’élevant à -8,1% sur les douze derniers mois pour atteindre 3 901 euros le mètre carré en moyenne.

La baisse des prix des appartements sur les douze derniers mois est également impressionnante dans les métropoles de Lyon (-5,9%), de Nantes (-4,7%) et de Toulouse (-3,6%). La région parisienne a également vu les prix de ses maisons et appartements anciens chuter sur les 12 derniers mois, respectivement de -5% et -5,1%. A Paris intra-muros, les prix des logements ont même baissé dans tous les arrondissements sur les douze derniers mois, sauf le 9e (+1,1 %).

Un déclin plus rapide en centre-ville

«Dans les grandes métropoles, les prix des appartements anciens baissent rapidement mais la baisse, qui ralentit au fil des mois, est bien souvent plus rapide en centre-ville qu’en périphérie.poursuit Michel Mouillart. L’écart de prix entre le centre-ville et la périphérie s’élève ainsi à environ 30 % dans la métropole du Grand Paris et entre 10 et 15 % dans les autres métropoles. En raison notamment des difficultés d’accès au crédit rencontrées par les ménages avec la hausse des taux, la demande s’est déplacée ces derniers mois vers les communautés périphériques des grandes villes.

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A noter que les métropoles de Strasbourg, Brest et Nancy ont échappé à la dynamique baissière et ont vu leurs prix stagner voire augmenter sur les douze derniers mois. Dans ces communes, les prix des appartements anciens repartent à la hausse, aussi bien en centre-ville qu’en périphérie. La hausse est souvent plus rapide dans les centres-villes, compte tenu de la pression de la demande sur ces marchés.

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