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Ouverture du procès en appel du jeune Logan, décédé lors d’une exploration urbex sur le site du Chais Montaigne

En juin 2015, Logan, un garçon de 13 ans, tombe mortellement sur le site des Chais Montaigne, une friche industrielle non sécurisée. Lors de ce procès, le propriétaire et promoteur immobilier du site doit répondre d’homicide involontaire.

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Le drame a eu lieu le 20 juin 2015. Logan a 13 ans, il joue dans cette friche industrielle abandonnée depuis 2006 devenue un « Urbex » ou site d’exploration urbaine. Il a grimpé sur le toit d’un hangar avec des amis et est tombé de huit mètres jusqu’à sa mort.

Depuis cette date, sa mère Malvina Peyrebesse ne cesse de se battre pour que la responsabilité du propriétaire et du promoteur immobilier soit reconnue. « Rien n’a été fait sur ce chantier même s’il y a eu plusieurs accidents auparavant, il a malheureusement fallu le décès de mon fils pour que les choses avancent concernant les friches industrielles. Tout le monde savait ce qui se passait. Quand on est promoteur immobilier, on connaît les lois, on est censé sécuriser les sites.

En 2021, les choses changent sur le plan juridique. Malvina Peyrebesse a repris espoir grâce à la cour d’appel de Bordeaux. Le tribunal met en examen le propriétaire et l’aménageur et est renvoyé devant le tribunal correctionnel d’Angoulême après de nombreuses alertes sur la dangerosité du site.

Voici les motivations retenues par la chambre de l’instruction de Bordeaux : « Il existe des accusations suffisantes contre MM. Vidalinc et Arzoz Erreac pour avoir par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence et de sécurité (…) provoqué involontairement la mort de Logan Peyrebesse ».

Logan Peyrebesse (image d’archive)

© France Télévisions

Depuis le drame du 20 juin 2015, la mère de l’adolescent mène une longue bataille judiciaire. Après le non-lieu d’une plainte pour homicide involontaire et mise en danger d’autrui, elle s’est constituée partie civile, soutenue par son avocat, Me Béthune de Moro. Une ordonnance de licenciement a été rendue en mars 2019. Contestant cette décision, elle a alors fait appel, assistée de son avocat Me Béthune de Moro. Lors de l’audience d’appel en janvier 2020, le parquet a confirmé le non-lieu des propriétaires de la friche, mais a néanmoins demandé la mise en examen du maire d’Angoulême Xavier Bonnefont, pour homicide involontaire, estimant qu’il avait commis une erreur en ne pas émettre d’ordre de danger concernant le site du Chais.

Le 2 juillet 2020, les juges de la cour d’appel de Bordeaux n’ont pas suivi la demande du parquet général, écartant la responsabilité du maire. En revanche, ils ont ordonné la mise en examen du propriétaire et promoteur du Chais Montaigne, dénonçant « l’inertie délibérée et constante » de Juan Arzoz Erreca et Bruno Vitalinc, alors même qu’ils savaient que la friche industrielle « servait de terrain d’entraînement ». . jeux et aventures. Les deux hommes sont donc soupçonnés d’avoir indirectement provoqué la mort de Logan Peyrebesse, survenue le 20 juin 2015.

A LIRE AUSSI : Angoulême. Six ans après la mort de Logan, l’aménageur et propriétaire de la friche industrielle saisi la justice

Maître Lionel Béthune de Moro, lawyer for Malvina Peyrebesse, indicates that « La municipalité d’Angoulême, qui les a ordonnés en janvier 2015, soit six ans avant l’accident, ne pouvait pas émettre d’arrêté de danger, car il s’agissait d’un bien sans risque de chute du bâtiment sur la voie publique. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a eu des électrocutions, un bâtiment laissé libre d’accès, on peut sauter une clôture, passer par un trou, mais il y a beaucoup de bâtiments qui sont murés et on ne peut pas entrer ».

Devant le tribunal correctionnel, les deux prévenus répondront d’homicide involontaire. Dix Des années après les faits, le promoteur et propriétaire du Chais Montaigne est finalement mis en examen par la cour d’appel de Bordeaux.

 
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