Deontray Flanagan a été reconnu coupable du meurtre de sa fille, Zevaya, qu’il a battue et étranglée lors d’une course-poursuite avec la police. Pendant tout ce temps, il était sur FaceTime avec la mère de la victime.
“Je ne souhaiterais ça à personne.” Vendredi dernier, dans les tribunaux de Houston, au Texas, une affaire particulièrement sordide a été expliquée aux juges et jurés du tribunal. Deontray Flanagan a été reconnu coupable du meurtre de sa fille Zevaya, 2 ans, qu’il a battue puis étranglée en mars 2023.
Lors de ce meurtre, il a envoyé un FaceTime à sa compagne et mère de la petite fille ainsi qu’au grand-père, qui assistait impuissant à la scène, rapporte People.
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Une course-poursuite de 45 minutes
Ce jour de mars 2023, le père récupère sa fille à la garderie. Alors qu’ils s’éloignent, la mère alerte les autorités, qui repèrent le véhicule. Une course-poursuite s’engage, tandis que le conducteur garde son téléphone.
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Au total, cela durera 45 minutes. Pendant ce temps, Deontray Flanagan a battu et étranglé sa petite fille. Ce dernier, non attaché, est malmené lors de la course-poursuite et projeté à travers le véhicule. Une fois le véhicule arrêté et le père arrêté, Zevaya a été transportée d’urgence à l’hôpital, où elle est décédée.
Vendredi, les procureurs ont déclaré que la petite fille était décédée des suites de blessures subies lorsqu’elle avait été secouée dans le véhicule pendant plusieurs minutes.
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“Il m’a montré le corps sans vie de ma petite-fille”
Au tribunal, Curtis Watson, le grand-père de Zevaya, est revenu sur l’appel FaceTime. « Nous avons essayé de le raisonner. Puis il m’a montré le corps sans vie de ma petite-fille. Je ne souhaite ça à personne. Devoir traverser ce type d’angoisse et de douleur », a-t-il pleuré. «C’était un rayon de soleil», ajoute le grand-père.
Sa fille, mère de la jeune victime, Kairsten Watson, a également pris la parole, livrant un témoignage glaçant. « Je sais que dans son esprit, elle pensait probablement : « Qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi tu me fais ça ? Je t’aime, pourquoi me fais-tu du mal ?’
Elle a également indiqué qu’elle avait alerté à plusieurs reprises les autorités sur la dangerosité de Deontray Flanagan. « Allez-vous tous attendre que quelque chose lui arrive ? », leur a-t-elle confié lors de plusieurs échanges.
Selon le tribunal et les documents judiciaires recueillis, le coupable était « en colère » parce qu’il croyait que sa petite amie parlait avec d’autres hommes, après qu’elle ait tenté de mettre fin à sa relation avec lui. Hier, lundi 13 janvier, le tribunal s’est à nouveau réuni pour rendre son délibéré. Il risque la peine de mort.
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