À Los Angeles, les pompiers ont poursuivi leurs efforts acharnés, lundi 13 janvier, pour éteindre les incendies persistants qui ont ravagé des quartiers entiers et coûté la vie à au moins 24 personnes. Parmi les efforts déployés depuis près d’une semaine, les pompiers américains utilisent des produits retardateurs. Mais ces produits chimiques, qui contribuent à retarder un incendie, sont désormais critiqués pour leur impact sur l’environnement.
Plusieurs avions de type C130 ont été envoyés pour prêter main forte aux pompiers mobilisés pour éteindre les incendies qui sévissent à Los Angeles, ÉTATS-UNIS. Ils peuvent libérer plus de 10 000 litres de retardateurs en quelques secondes seulement. Les images ont fait le tour des médias et des réseaux, où l’on voit des avions larguer des produits ressemblant à de la poussière rose sur des zones sèches.
Bien que plusieurs types de retardateurs puissent être utilisés, l’un d’entre eux contient des engrais. C’est sur ces polyphosphates d’ammonium que les litiges se sont concentrés dans le passé. Selon des chercheurs de l’Université de Californie du Sud, des métaux toxiques comme le chrome ou le cadmium seraient également présents en quantité. D’autres produits anti-incendie en contiennent, à des concentrations plus faibles. Une partie de la formule est inconnue du public, en raison du secret industriel.
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