Amar, 27 ans, reçoit l’hommage de Nasdas, un influenceur aux huit millions d’abonnés

Pourquoi et par qui Amar a-t-il été tué ? Ce jeune homme de 27 ans est décédé dans la nuit de samedi à dimanche devant la clinique Ambroise-Paré de Toulouse où il venait d’être transporté par une de ses connaissances. Ce Perpignanais, au petit historique de délinquant, n’a pas pu être secouru par les secours.

Il avait reçu plusieurs coups de couteau et son artère fémorale était percée. Son assassinat, annoncé dimanche par La Dépêche du Midi, a suscité de nombreuses réactions. Parmi ces personnes, un influenceur qui compte des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux a exprimé son chagrin en publiant notre article accompagné d’émojis qui pleurent.

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Nasdas, surnommé Nasdas la Chienneté, également originaire de Perpignan, connaissait la victime dont il déplore la perte. Cet influenceur est connu pour filmer la vie quotidienne de son quartier et distribuer de l’argent.

Au même moment, le jeune homme de 20 ans qui conduisait la victime aux urgences a été interpellé et placé en garde à vue entre les mains des enquêteurs de la division criminalité organisée et spécialisée.

Ce lundi, il devait être déféré au palais de justice de Toulouse pour mise en examen dans cette nébuleuse affaire d’homicide. Son placement en détention provisoire devait être requis. Rien n’indique toutefois que cet homme, assisté de Me Jessica Guy, soit l’auteur des coups de couteau. Y a-t-il participé ? Connaît-il le(s) auteur(s) ?

Une garde improductive

C’est ce que les enquêteurs, désormais sous la houlette d’un juge d’instruction, vont s’efforcer de mettre en lumière. Placé en garde à vue, ce jeune garçon au faible historique de délinquance n’a, semble-t-il, pas pu apporter beaucoup de lumière sur le déroulement de cette soirée. Selon lui, il aurait vu Amar, qu’il connaissait, inconscient au volant de sa voiture.

Malgré ses tentatives pour attirer son attention, il n’y parvint pas. Il a donc ouvert le véhicule et déplacé la victime sur le siège passager avant de prendre le volant vers l’urgence de la clinique Ambroise-Paré.

C’est sur le trottoir que les secours l’ont pris en charge. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à la ramener à la vie. Est-il mort pour un regard mal reçu qui aurait semé la confusion ? Les raisons pour lesquelles ces coups ont été portés sont-elles plus personnelles ? L’enquête se poursuit.