News Day FR

Bad Boys, Gene Kelly… On a classé (objectivement) les programmes à voir en replay la semaine du 12 janvier

On le sait : n’importe quel classement peut être discuté ! Mais voici celui de la rédaction du Moustique, pour rattraper votre retard sur les programmes que vous n’avez pas eu le temps de regarder

3) Bad Boys : Ride Or Die (Be Cinema on demand) : Adil et Bilall, les bons garçons

>

Avec Mauvais garçons : monter ou mourirle duo de réalisateurs belges a définitivement conquis Hollywood.

Leur ascension fulgurante a tout du rêve américain, mais c’est en Belgique qu’Adil El Arbi et Bilall Fallah ont débuté leur carrière. Remarqués pour leur film de fin d’études à la LUCA School of de Bruxelles, les deux amis n’ont pas attendu pour coréaliser leurs deux premiers longs métrages, dont Noirune sorte de Roméo et Juliette transposée au cœur des bandes urbaines bruxelloises.

De quoi attirer l’attention du célèbre Jerry Bruckheimer, producteur d’une ribambelle de blockbusters comme Le flic de Beverly Hills, Top Gun…et les deux premières parties de Mauvais garçonssorti en 1995 et 2003. L’idée étant de relancer la franchise interprétée par un autre duo, Will Smith et Martin Lawrence. Ce sera Mauvais garçons pour la vieen 2020, suivi l’année dernière par Mauvais garçons : monter ou mourir. Adil et Bilall derrière la caméra, Will et Martin devant : deux tandems gagnants avec autant de succès au box-office.

Au total, une collaboration assez logique, comme l’a expliqué Adil El Arbi à Moustique à la sortie du film : «Cette franchise est quelque chose de très personnel pour nous. On se reconnaît dans la relation entre ces deux personnages, on est toujours ensemble dans les bons comme dans les mauvais moments. Quand Will Smith et Martin Lawrence nous voient réaliser ce film, il y a un effet miroir».

En fait, près de trente ans après le premier Mauvais garçonsles deux acteurs s’entendent toujours comme des voleurs dans ces nouvelles aventures récompensées par quelques scènes d’action spectaculaires dont les deux coréalisateurs ont fait leur marque de fabrique. Qu’attendre avec impatience la sortie de Paters – suite de Patter – le 19 février prochain, tourné à Anvers. – OC

Mauvais garçons : roulez ou mourez ★★✩✩


2) Gene Kelly ouvre la voie (Documentaire Arte ) : Entrez dans la danse

Acteur et danseur d’exception, Gene Kelly a marqué de son empreinte la comédie musicale.

Plus un numéro semble simple, plus il demande de travail. Peu importe combien vous travaillez et transpirez, vous ne devriez jamais laisser le spectateur penser que vous travaillez dur.»

Athlète perfectionniste de scène, Gene Kelly a réinventé la comédie musicale hollywoodienne en lui offrant de purs chefs-d’œuvre du genre, comme Un Américain à Paris et son fabuleux ballet de 17 minutes sur la musique de George Gershwin, ou encore Chantons sous la pluiequi évoque le difficile passage du cinéma muet au parlant à la fin des années 1920.

Une comédie, certes, mais qui évoque pour Kelly une blessure adolescente sur laquelle il s’est très peu confié : vendeur de gramophones équipant les cinémas, son père a perdu son emploi lors de l’avènement du cinéma sonore et a sombré dans l’alcoolisme.

Un événement tragique qui sera néanmoins à l’origine de la carrière de l’acteur : «Pendant la Grande Dépression, mon jeune frère Fred a aidé à payer nos frais de scolarité. Il gagnait plus que le reste de la famille réunie en dansant. Je lui ai demandé de m’apprendre les claquettes. C’est ce que j’ai appris en premier».

Le duo Kelly Brothers est lancé, marquant le début d’une vocation. Plus tard, Gene fera des claquettes avec la souris Jerry et le boxeur Sugar Ray Robinson, repoussant sans cesse les limites de son art et incarnant le héros américain par excellence, sans jamais prendre la grosse tête.

Présentant de nombreuses archives et extraits d’entretiens avec l’acteur, le documentaire Gene Kelly ouvre la voie retrace la carrière prolifique de l’homme, tout en évoquant sa jeunesse et son engagement en faveur des droits civiques. Un parcours remarquable qui a enchanté des générations de spectateurs. – OC

Gene Kelly ouvre la voie ★★★✩


1) Pretty Woman, un conte de fée hollywoodien (Documentaire Arte TV)

Une histoire de prostituée chez Disney ? Impensable… sauf avec Julia Roberts dans Jolie femme!

trois mille: c’était le titre d’un scénario dans lequel un homme d’affaires propose 3 000 dollars à une jeune prostituée pour passer une semaine avec lui. Un sujet scabreux en apparence, mais que le réalisateur Garry Marshall transformera en une version moderne de Cendrillon, avec l’aval de la maison Disney, étonnamment enthousiasmée par un tel projet.

La suite est connue : renommé tardivement Jolie femmele film deviendrait la comédie romantique la plus rentable d’Hollywood. Et ce, grâce à son duo mythique formé par Richard Gere et Julia Roberts.

Irrésistible dans son rôle de personnage féminin explosif et flamboyant, la jeune femme accèdera au rang de star, tout en se réjouissant de son statut de célébrité »fait avancer la cause des femmes dans le cinéma et impose une nouvelle norme pour qu’elles soient payées comme les hommes». Le documentaire d’Arte revient sur la genèse de ce film intemporel porté par le talent fou de son actrice principale. OC

Pretty Woman, un conte de fée hollywoodien ★★★✩


 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :