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Les leçons à tirer des incendies de Los Angeles, selon les experts

Alors que les incendies continuent de brûler dans la région de Los Angeles, les experts affirment qu’il y a des leçons à tirer sur la façon dont la Colombie-Britannique peut se préparer aux incendies de forêt.

Depuis mardi, des incendies massifs ont tué au moins 11 personnes et brûlé plus de 10 000 maisons et autres structures dans une zone densément peuplée au nord du centre-ville de Los Angeles, en Californie.

Mathieu Bourbonnais, professeur adjoint de sciences de la terre, de l’environnement et de la géographie au campus Okanagan de l’Université de la Colombie-Britannique, affirme que les incendies de Los Angeles ne sont pas différents des incendies de forêt qui ont ravagé les environs de Kelowna et de Scotch Creek en 2023, ainsi qu’à Jasper, en Alberta, en 2023. 2024.

Les flammes de l’incendie de Shetland Creek étaient visibles depuis l’autoroute 1 à l’extérieur d’Ashcroft, en Colombie-Britannique, le 19 juillet 2024. (Photo d’archives)

Photo : Reuters / Jesse Winter

Nous commençons à observer des schémas récurrents dans lesquels des conditions très, très sèches contribuent à l’apparition d’incendies. Combiné à des vents très forts, cela fait que le feu prend une ampleur très agressive et dépasse ce que nous sommes capables de gérer.explains Mr. Bourbonnais.

Bien que la Colombie-Britannique n’ait pas connu de destruction à l’échelle de celle observée dans une ville densément peuplée comme Los Angeles, un incendie de forêt dévastateur a balayé le village de Lytton en juin 2021, détruisant une grande partie de la communauté.

Selon Daniel Perrakis, chercheur scientifique spécialisé dans le comportement des incendies, cette expertise développée par les équipes britanno-colombiennes et canadiennes face aux incendies de forêt qui attaquent villes et villages leur confère un avantage.

M. Perrakis estime que la végétation qui brûle à Los Angeles est comparable à celle trouvée à Okanagan, en Colombie-Britannique. C’est une végétation qui brûle très vitedit-il, rappelant que la région touchée aux États-Unis est confrontée depuis plusieurs mois à une très grave sécheresse.

Il rappelle que cette situation est en grande partie causée par le changement climatique.

Sur l’importance d’être proactif

Lucy Grainger, du programme FireSmart de la Colombie-Britannique, affirme que la Californie est une sorte d’avant-goût des conditions qui pourraient un jour régner dans la province.

Elle souligne qu’il existe des mesures que les gens peuvent prendre pour protéger leur maison des incendies. Elle dit qu’il est important d’éliminer les matériaux combustibles des zones telles que les gouttières et les toits, et de s’assurer que les terrasses et les balcons sont exempts de débris.

Elle a déclaré que les recherches indiquent que la majorité des maisons détruites dans un incendie de forêt sont en fait enflammées par des braises ou des étincelles.

En enlevant les matériaux inflammables autour de votre maison et la végétation sur votre propriété, vous pouvez empêcher l’accumulation de braises et empêcher la maison de prendre feu.se souvient Lucy Grainger.

Changer les normes de construction

John Vaillant, auteur de Météo incendie : la création d’une bêtequi décrit l’incendie dévastateur de Fort McMurray en 2016, estime que les règles de construction doivent être modifiées pour s’adapter à ce qu’il appelle le incendie du 21e siècle.

Les choses sont différentes aujourd’hui, et la chaleur plus forte que nous connaissons tout au long de l’année stimule le feu de manière très puissante.continue M. Vaillant.

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Les pompiers procèdent à des brûlages dirigés. Selon Mathieu Bourbonnais, la Californie pratique beaucoup cette technique afin de prévenir les incendies. (Photo d’archives)

Photo : Fourni par BC Wildfire Service/X (ancien Twitter)

Selon M. Bourbonnais, la Colombie-Britannique devrait envisager des moyens plus proactifs pour limiter les effets des incendies de forêt.

La Californie pratique largement le brûlage prescrit. Ils effectuent beaucoup de traitement du combustible, et la quantité de ressources qu’ils peuvent mobiliser lors d’un incendie comme celui-ci dépasse de loin ce que nous pouvons faire au Canada.dit-il.

Je pense donc que cela montre l’ampleur du problème auquel nous sommes confrontés, et nous devons nous assurer que nous sommes prêts.

Avec les informations de Nouvelles de la Colombie-Britanniquede Michelle Ghoussoub, montre La Colombie-Britannique aujourd’hui, sur la côte et Presse associée

 
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