Tandis que New York est sous la neige, Los Angeles est en proie aux flammes en plein hiver depuis mardi 7 janvier. L’hiver en Californie n’est pas un hiver continental. Il n’y a pas de froid, de gelées, avec des températures très basses, de fortes précipitations.
La Californie reste une région où nous avons un climat plutôt sec, où le soleil domine largement avec des précipitations toujours malheureusement déficitaires et ce phénomène s’est aggravé ces dernières années avec le réchauffement climatique.
Le relief autour de Los Angeles, c’est un peu la vallée du Rhône, si le vent est bien orienté, il y a un effet venturi qui s’accélère, donc on a des sécheresses qui sont un peu plus fréquentes que les sécheresses. l’habitude et le vent qui est plus fort que d’habitude. Toutes les conditions pour que le feu se déclare.
Un phénomène assez rare en hiver
Ce phénomène est assez rare à cette époque de l’année, il n’y a pas toujours cette configuration avec un manque de pluie et cette dépression qui a apporté un vent si violent. En été, le phénomène est plus fréquent.
Il faut s’habituer à ce type de grands incendies en hiver qui pourraient aussi nous attendre en France. C’est ce qui attend les lieux où les sécheresses vont s’aggraver avec le réchauffement. Cette partie des États-Unis se trouve dans une zone à risque. Cela signifie qu’une adaptation intelligente ou du moins significative est nécessaire pour les années à venir.
Il faut adapter le territoire à ce risque. C’est ce que nous avons fait par exemple dans le sud de la France, où nous beaucoup moins d’incendies que dans les années 70. Les États-Unis devront accomplir cet énorme travail dans les années à venir.
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