Une petite fille de onze mois est décédée en juin 2022 dans une crèche du 3e arrondissement de Lyon. Un employé a reconnu lui avoir fait ingérer un produit toxique. Elle sera jugée du 1er au 3 avril.
Une ancienne employée d’une crèche privée de Lyon, accusée d’avoir tué une fillette de 11 mois en juin 2022 en lui faisant ingérer un produit caustique, sera jugée du 1er au 3 avril devant la cour d’assises du Rhône.
« Comment ne pas, à ce stade, se rendre compte de la fragilité du personnel à qui l’on confie de si petits enfants. (…) Nous attendons une réponse significative de la justice», a déclaré à l’AFP Me Jean Sannier, avocat de l’association Innocence en Danger qui s’est portée partie civile, confirmant une information du quotidien Le Progrès publiée ce mercredi 8 janvier.
L’établissement a fermé définitivement
Après avoir évoqué un geste accidentel, l’ancienne puéricultrice, âgée de 27 ans au moment des faits, a reconnu avoir aspergé la petite victime, dans la matinée du 22 juin 2022, avec un produit caustique – type Destop – puis l’avoir sur elle. ingérée parce qu’elle ne supportait pas ses pleurs.
Actuellement en détention, elle sera jugée pour « meurtre sur mineur de 15 ans ». Le drame a provoqué une vague d’indignation.
Le groupe People & Baby, alors propriétaire de la crèche, avait rapidement annoncé la « fermeture définitive » de l’établissement concerné.
Commandée après le décès de la petite victime, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a publié en avril 2023 un rapport appelant à des réformes profondes dans les crèches.
En mars dernier, le gouvernement a annoncé le lancement d’une campagne de contrôle des grands groupes de crèches.
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