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L’Europe réagit aux menaces de Donald Trump contre le Groenland – Euractiv FR

Ce mercredi 8 janvier, suite aux menaces du président élu américain Donald Trump de s’emparer du Groenland par la voie militaire, la et l’Allemagne ont émis de fermes reproches, tandis que la Commission européenne n’a pas directement condamné ces propos. du Républicain.

Lors d’une conférence de presse éclectique, mardi 7 janvier, Donald Trump a refusé d’exclure la coercition militaire pour consolider le contrôle américain sur le Groenland, après avoir réitéré son intérêt pour le Groenland. « propriété insulaire ».

Le Groenland est un territoire autonome du Danemark, ce qui fait des Groenlandais des citoyens de l’Union européenne (UE). L’île fait En fait partie de l’OTAN et tout recours à la force militaire sur son territoire par un autre allié de l’OTAN constituerait une première historique.

« La souveraineté des États doit être respectée »a déclaré mercredi un porte-parole de la Commission en réponse aux remarques de l’homme politique américain.

Mais lorsqu’on lui demande de préciser si l’UE “J’ai attendu que le Corps des Marines américains débarque au Groenland” Avant d’adopter une position plus dure, le porte-parole a déclaré qu’il y avait eu de nombreuses menaces qui ne s’étaient pas concrétisées.

La France et l’Allemagne se montrent quant à elles plus catégoriques.

« Les frontières ne doivent pas être déplacées par la force »a déclaré mercredi un porte-parole du gouvernement allemand.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré avoir consulté plusieurs dirigeants européens et le président du Conseil européen Antonio Costa pour réaffirmer l’inviolabilité du droit international.

« Les récentes déclarations des États-Unis ont suscité une certaine incompréhension de la part des partenaires européens. » a-t-il déclaré aux journalistes mercredi. « Le principe de l’inviolabilité des frontières s’applique à tous les pays, qu’ils soient à l’Est ou à l’Ouest. » a-t-il déclaré. « Ce principe ne peut et ne doit pas être ébranlé. »

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De même, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré à la radio nationale que l’UE ne tolérerait pas une intervention militaire américaine.

« Il n’est pas question pour l’Union européenne de laisser les autres nations du monde, quelles qu’elles soient, […]attaquer ses frontières souveraines »a-t-il déclaré.

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a appelé à la prudence dans la nuit de mardi à mercredi. « En tant qu’allié très proche des États-Unis, je pense qu’il y a lieu de saluer l’intérêt croissant des États-Unis. Mais cela doit se faire dans le respect du peuple groenlandais. »elle a dit aux médias danois TV2.

Le Premier ministre groenlandais, Múte Egede, est à Copenhague ce mercredi pour rencontrer le roi du Danemark Frederik X, comme l’a rapporté Reuters, même si les médias locaux avaient annoncé lundi – le jour de la visite surprise du fils de Donald Trump à Nuuk, la capitale du pays – que la réunion au Danemark avait été annulée pour des raisons de calendrier.

Le Groenland fait partie du Royaume du Danemark depuis le XVIIIe siècle et a progressivement acquis son autonomie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Plus récemment, Múte Egede a exprimé le désir de conduire le Groenland vers l’indépendance du Danemark. La semaine dernière, la maison royale danoise a annoncé une nouvelle version des armoiries du pays, donnant à l’ours polaire, symbole de la nation groenlandaise, une position plus centrale.

Nick Alipour a contribué à cet article depuis Berlin.

[Édité par Anna Martino]

 
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