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pas de menace inquiétante selon le Dr Gagandeep Kang – Infos Vie

Les mois d’hiver sont souvent associés à des infections respiratoires. Cependant, face à une nouvelle menace apparente qui pèse sur la Chine, une certaine inquiétude grandit quant aux attentes et aux préparatifs à adopter. Le virus récemment signalé est le métapneumovirus humain, ou simplement HMPV. Après le COVID, les infections virales se présentent désormais sous des acronymes qui semblent couvrir presque toutes les lettres de l’alphabet anglais : ILI, SARI, RSV et maintenant HMPV.

Dans ces circonstances, il est essentiel de se tourner vers l’expertise du Dr Gagandeep Kang, virologue renommé en Inde, professeur agrégé au Christian Medical College (CMC), Vellore et directeur de la division santé mondiale de la Fondation Bill & Melinda Gates. .

« Le gouvernement indien est désormais dans une bien meilleure position pour évaluer l’évolution des maladies infectieuses. Avant la COVID, il n’existait aucune surveillance des infections respiratoires. Désormais, les informations fournies par le gouvernement sur le métapneumovirus humain (HMPV), ce nouveau virus préoccupant, sont en réalité basées sur des données concrètes », explique le Dr Kang.

Elle précise que « le gouvernement a mis en place un réseau de sites de surveillance (répartis sur tout le territoire) visant à identifier toutes les causes des infections respiratoires, notamment le syndrome grippal (ILI) et les infections respiratoires aiguës sévères (IRAS). Ce réseau de surveillance fonctionne depuis un certain temps déjà et génère des données très utiles. »

Mais quelle est l’utilité de ces données ? « Lorsque vous examinez des détails tels que l’augmentation des hospitalisations et les variations des causes de ces affections, vous pouvez déterminer si un agent pathogène particulier connaît une augmentation significative. Cela nous permet d’affirmer qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour le moment », souligne-t-elle.

« Je crois fermement à la prise de décision basée sur les données. Si l’on constate que les infections n’augmentent pas de manière significative et que le HMPV est l’un des nombreux agents infectieux observés dans cette pathologie, cela démontre que le gouvernement utilise avec brio son réseau de surveillance », explique le Dr Kang.

Le réseau de surveillance respiratoire, mis en place après la pandémie de COVID, comprend des sites de surveillance stables, tels que le réseau ILI et SARI, dirigé par le ministère de la Santé. « Ce réseau a été structuré de manière systématique et suit les admissions pour SG et SARI sur le long terme, constatant généralement une augmentation de ces cas pendant les mois d’hiver », ajoute-t-elle.

Le cas détecté à Bangalore ne semble donc pas indiquer une nouvelle crise, mais plutôt le résultat d’une meilleure surveillance.

Concernant les traitements, le Dr Kang a expliqué qu’il n’existe pas d’antiviral particulièrement efficace contre le HMPV et que pour la plupart des infections respiratoires, il n’y a pas lieu de s’inquiéter des antiviraux. Elle prévient également que les symptômes graves et le temps de récupération prolongé, parfois supérieur à 10 ou 15 jours, ne doivent pas être attribués uniquement aux agents pathogènes, mais également à la pollution ambiante.

Pour conclure, elle recommande aux personnes touchées de « gérer leurs symptômes », en privilégiant les inhalations de vapeur et la prise de paracétamol pour la fièvre, tout en consultant un médecin en cas de détresse respiratoire. Si la pneumonie progresse, le médecin peut décider si des antibiotiques sont nécessaires.

Avec l’arrivée de nouvelles menaces virales, il est intéressant de s’interroger sur l’évolution de notre système de santé et notre capacité à anticiper et gérer ces situations. À quels autres défis de santé publique pourrions-nous être confrontés à l’avenir, et comment les réponses institutionnelles et communautaires peuvent-elles s’améliorer ?

 
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