Guerre en Ukraine. Pourquoi ce sous-marin d’attaque russe passera par Cherbourg

C’est devenu une habitude… qui n’est pourtant pas anodine. De la Navires de guerre russes en effet, sillonnent régulièrement la mer de la Manche et continuent d’alimenter les fantasmes d’une guerre en Ukraine qui s’éternise.

« Ce sont des manœuvres assez fréquentes. Les Russes passent par nos côtes lorsqu’ils veulent se rendre en Méditerranée, en Atlantique ou en Mer Noire. La Manche est un couloir abritésans courant nautique», confirmaient les autorités militaires maritimes l’été dernier.

« Nous restons attentifs avec nos alliés. C’est rarement anodin. Depuis février 2022, les passages de navires militaires russes ont toutefois été réduits de moitié. Auparavant, nous avions des navires en transit presque tous les mois. »

Il y a par contre des passages plus remarqués que d’autres. La plus récente, en novembre 2024, est celle de la frégate Admiral Golovko qui emportait à son bord la nouvelle génération de missiles de croisière hypersoniques Zirconune arme d’une portée de 1 000 km offrant une vitesse de pointe supérieure à neuf fois la vitesse du son.

Plus de sous-marins russes en Méditerranée ?

Et il y a les sous-marins. Les bateaux noirs, de par leur discrétion, sont effectivement placés sous étroite surveillance par la Marine Nationale lorsqu’ils longent les côtes françaises. C’est actuellement le cas à Novorossiysk.

Aperçu le 4 janvier 2024 par la marine portugaisece sous-marin d’attaque de classe Kilo, propulsé par un moteur diesel, fait route vers la mer Baltique et devrait rejoindre la mer de la Manche dans quelques heures.

Déjà repéré en sens inverse en septembre 2024, il vient probablement de repartir le port syrien de Tartous qui servait de base à la marine russe. Cependant, la chute du régime d’Assad a perturbé les plans de Moscou et contraint Novorossiysk, sans soutien logistique, à rentrer au bercail.

Selon Nouvelles navalesle départ de ce bâtiment de 72,80 mètres fait que plus aucun sous-marin russe n’apparaîtrait en Méditerranée et le régime Poutine chercherait activement une nouvelle base pour ses navires dans cette zone afin de soutenir ses efforts sur le front ukrainien.

En attendant, même si elle ne confirme pas officiellement sa présence,la Marine nationale assurera une surveillance rapprochée de ce « visiteur » particulier, non loin de ses eaux territoriales.

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