En quittant son poste de premier ministre une fois que les libéraux auront trouvé un successeur, Justin Trudeau «sauve les fesses du Parti libéral», mais pas celles des Canadiens, tonne le député conservateur Bernard Généreux. L’élu de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup accuse également le premier ministre d’avoir plongé le pays dans une situation précaire en suspendant les travaux du Parlement, à la veille de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis. Uni.
Il nous place dans une position qui sauvera les fesses du Parti libéral, et non celles des Canadiens.
raille le député Généreux, qui ne digère pas la prolongation des travaux de la Chambre des communes jusqu’au 24 mars. Cela donne le temps aux libéraux de se repositionner aux dépens des Canadiens !
La procédure a pour effet de suspendre toutes les activités de la Chambre et de ses comités, ce qui signifie qu’aucune loi ne sera adoptée dans les prochaines semaines à Ottawa. Il vient de grattoir tout ce qu’il y avait sur la table
comme l’augmentation de l’impôt sur les plus-values, cite en exemple l’élu conservateur.
Bernard Généreux, Conservative MP for Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup
Photo : Bernard Thibodeau
Entre-temps, Bernard Généreux souligne que le président élu Donald Trump pourrait mettre à exécution sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur les exportations canadiennes, ce qui placerait le pays dans une position vulnérable alors qu’il n’a jamais été dans son histoire
selon lui.
Cela fait 100 jours que nous ne pouvons pas nous préparer correctement à faire face à cette menace. C’est absolument inacceptable !
Et peu importe qui remplacera finalement Justin Trudeau à la tête du parti et du pays, ce sera pareil, prévoit le député, qui réitère son souhait de voir des élections déclenchées rapidement. Les Canadiens sont tellement mécontents de ce que les libéraux ont fait.
Je ne peux pas être la meilleure option
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Justin Trudeau quittera ses fonctions de premier ministre et chef du Parti libéral du Canada dès que le parti aura un nouveau chef.
Photo : Reuters / Patrick Doyle
En se présentant devant les médias à sa résidence lundi, Justin Trudeau a mis fin à des semaines de suspense après des appels à sa démission qui se sont multipliés dans les rangs libéraux.
Dans la tourmente depuis le départ retentissant de la ministre des Finances Chrystia Freeland, le premier ministre a expliqué qu’il ne pouvait plus continuer dans les circonstances, malgré son tempérament. combattant
(combattant), comme il l’appelait.
Le pays mérite un choix clair et réel lors des prochaines élections, et il est devenu clair pour moi que si je dois me concentrer sur les batailles internes, je ne peux pas être la meilleure option lors de ces élections.
a déclaré Justin Trudeau.
Plus de détails à venir.
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