Comment Tahlequah, l’orque qui refuse d’abandonner ses petits même morte, est (re)devenue un symbole

Publié le 6 janvier 2025 à 11h54. / Modifié le 6 janvier 2025 à 17h30

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Dans les données de suivi de la faune marine, l’orque est nommée J35, mais dans la région de Seattle, presque tout le monde connaît son nom, Tahlequah. Comme la pointe sud de l’île Vashon, au nord-ouest des États-Unis, au large de laquelle vit l’animal. Les aventures de ce cétacé pas comme les autres sont scrutées autant par les biologistes que par les médias locaux et la population. En 2018, il a stupéfié le monde en refusant de laisser son nouveau-né décédé couler dans les eaux sombres de Puget Sound – le bras de mer de l’océan Pacifique qui descend de la frontière canadienne le long de l’État de Washington.

Depuis dix-sept jours et plus de 1 600 kilomètres, Tahlequah n’avait pas pris le temps de se reposer ou de chasser suffisamment, préférant se concentrer sur le petit cadavre qu’elle remontait inlassablement à la surface. Face à ce comportement inédit chez l’orque, animal aux capacités cognitives étonnantes, la communauté scientifique a parlé d’un acte de deuil. Depuis, l’épaulard possède sa propre page Wikipédia et continue de susciter un enthousiasme inhabituel. En 2020, la naissance de son fils, Phoenix, le deuxième encore en vie, a redonné le sourire à ses supporters. Puis, le 24 décembre, Seattle ressemblait à un conte de Noël lorsque les chercheurs ont annoncé que l’animal venait de donner naissance à un nouveau bébé.

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