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La Transnistrie, territoire pro-Moscou, pourrait se retrouver « sans électricité »

En Moldavie, le territoire séparatiste pro-russe de Transnistrie craint de se retrouver totalement sans électricité en raison de l’arrêt des approvisionnements en gaz en provenance de Russie.

Les autorités de Transnistrie, territoire séparatiste pro-russe de Moldavie, ont dit craindre lundi que ce territoire se retrouve totalement sans électricité après l’arrêt des approvisionnements en gaz russe en raison d’un différend commercial entre Moscou et Chisinau. Ce petit territoire d’un demi-million d’habitants qui échappe au contrôle des autorités centrales moldaves depuis la chute de l’URSS a déjà fermé de nombreuses entreprises industrielles la semaine dernière et instauré des coupures nocturnes pour la population confrontée au manque d’électricité.

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Face aux températures hivernales et à l’arrêt du chauffage central des immeubles, les habitants ont été contraints de brûler du bois ou d’utiliser des radiateurs électriques individuels, augmentant encore la pression sur le réseau électrique. « En Transnistrie, nous utilisons actuellement un tiers de plus que la capacité produite, comprenez-vous ? Et si cette situation perdure (…) il pourrait y avoir des dysfonctionnements technologiques et même un incendie», s’est alarmé lundi le leader de ce territoire, Vadim Krasnosselski, dans une adresse à la population.

Si cette situation perdure, « nous nous retrouverons sans électricité », a prévenu Vadim Krasnosselski.

Le géant russe Gazprom approvisionnait jusqu’à présent la Transnistrie en gaz via le fournisseur local Tiraspoltransgaz, sans que cette société ne paye ces livraisons. La Transnistrie n’étant pas reconnue par la communauté internationale, l’entité sécessionniste a adressé des demandes de paiement à Chisinau, augmentant progressivement la dette de la Moldavie envers Gazprom.

Ceci contre Gazprom

Le conflit sur le montant de la dette à régler avec Gazprom – estimé à plus de 700 millions de dollars par Moscou mais estimé à seulement 9 millions environ par Chisinau – a poussé le géant russe à couper le robinet à partir du 1er janvier. jusqu’ici épargné par les coupures, mais dépend pour une grande partie de ses besoins en électricité de la centrale thermique de Cuciurgan, située en Transnistrie.

La Russie a également stoppé ses livraisons de gaz à l’Union européenne via l’Ukraine, après l’expiration d’un contrat de transit signé entre les deux parties fin 2019 et que Kiev a refusé de renouveler. Cette décision préoccupe grandement plusieurs pays d’Europe de l’Est, dont la Slovaquie.

 
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