Pire encore, l’entreprise aurait profité de ces échanges inappropriés grâce à son système de dons virtuels. A noter que cette révélation intervient dans un contexte déjà tendu pour TikTok, qui fait face à de multiples enquêtes concernant la protection de l’enfance sur son application…
Des enquêtes internes accablantes
Le “Projet Meramec» a souligné l’ampleur du problème. Suite à une enquête du média Forbes sur TikTok Live, l’entreprise a mené sa propre enquête interne. Les résultats sont alarmants : Des centaines de milliers d’enfants contournaient les restrictions d’âge pour diffuser en direct et interagir avec des adultes.. Le système de dons virtuels de TikTok Live s’est avéré être au cœur de la polémique.
L’entreprise a empoché une partie des revenus générés par ces dons, y compris lors d’échanges impliquant « de la nudité et des activités sexuelles ». Encore plus inquiétant, l’algorithme de l’application TikTok a favorisé la diffusion des livestreams recevant le plus de dons virtuels, potentiellement amplifiant la portée des contenus exploitant des mineurs…
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Au-delà de l’exploitation des mineurs
Une autre enquête interne, intitulée «Projet Jupiter“a révélé que la fonction de dons sur TikTok Live était également utilisée à des fins criminelles. Les trafiquants de drogue et les escrocs utilisaient la plateforme pour blanchir de l’argent lors des diffusions en direct.
Face à toutes ces accusations, TikTok a réagi en dénonçant une présentation trompeuse et décontextualisée des faits. L’entreprise met en avant ses efforts en matière de sécurité :
- protections améliorées pour les comptes adolescents ;
- outils de contrôle parental ;
- règles strictes pour les diffusions en direct.
L’entreprise prétend même réaliser application rigoureuse des directives communautaires.
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Un nouveau chapitre dans les ennuis juridiques de TikTok…
La plainte fait partie d’une série d’actions en justice contre TikTok. En 2023, L’Utah avait déjà attaqué l’application pour son design jugé addictif. La Federal Trade Commission (FTC) s’est également penchée sur la gestion des données personnelles des enfants par le réseau social.
Dites-vous que l’affaire pourrait avoir des répercussions importantes. L’interdiction de TikTok aux États-Unis (actuellement en appel devant la Cour suprême) était en partie motivée par des inquiétudes concernant l’influence de l’application sur les enfants.
Il s’agit donc d’une nouvelle polémique qui soulève de sérieuses questions sur la responsabilité des réseaux sociaux envers les jeunes utilisateurs. Elle met très bien en valeur les défis auxquels sont confrontés les régulateurs dans la protection des mineurs dans un univers numérique évoluant chaque jour.
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