l’essentiel
Hier toute la journée, à la salle Saint-Éloi, la communauté mahoraise s’est réunie pour récolter des dons pour leur île dévastée. Une journée de solidarité qui en appellera d’autres tant les besoins sont grands pour aider la population touchée par le passage du cyclone Chido.
De l’extérieur de la salle Saint-Éloi, on entend la musique et les chants des femmes de la communauté mahoraise pendant que d’autres travaillent à la préparation des plats vendus pour l’occasion.
Hier tout au long de la journée, le collectif mahorais du Bassin de Decazeville a organisé cette rencontre afin de permettre au plus grand nombre de contribuer à l’élan de solidarité après le passage dévastateur du cyclone Chido qui a ravagé l’île, le 14 décembre dernier. Alors tout le monde est venu aider, donner de son temps. Partagez également des nouvelles des familles restées sur place. Les échanges se font plus facilement qu’aux premiers jours de la catastrophe.
Voiture « Plusieurs semaines après le cyclone, les besoins sont toujours aussi importants. Surtout, il y a des endroits sur l’île où les habitants ont très peu accès à l’eau ou à la nourriture. »» déclare Bacar Ambdillah, conseiller municipal à Viviez et président du collectif des Mahorais du bassin.
Dès les premiers jours de la catastrophe, une grande chaîne de solidarité s’est mise en place en Aveyron, mais aussi à plus grande échelle. Une énergie nécessaire, toujours renouvelée, pour transmettre cela « les secours mettent beaucoup de temps à arriver sur place »confie Bacar Ambdillah qui a pu fournir un conteneur, grâce à l’aide de l’entreprise dans laquelle il travaille, qui se remplit de jour en jour et qui permettra, à terme, d’acheminer près de 25 tonnes de nourriture jusqu’à destination. .
Un autre conteneur à destination de Mayotte
« Nous demandons plutôt de l’eau et de la nourriture. L’habillement est important mais la priorité reste de nourrir la population »confie Bacar Ambdillah qui se dit toujours surpris par l’élan du « la générosité de nombreuses personnes et entreprises, qui nous a permis de récolter de nombreux dons ». La communauté se mobilise en Aveyron. Et au-delà. « J’ai été contacté par des personnes et des associations des départements limitrophes qui me demandent comment acheminer cette aide. Nous pourrons les aider grâce à ce conteneur que nous remplissons chaque jour”.
L’idée serait « pour transporter d’autres conteneurs vers Mayotte »confie Bacar Ambdillah. La mobilisation de la communauté et des autres associations ne faiblit donc pas alors que le désarroi de la population de l’île est toujours aussi criant. D’ailleurs, samedi 22 février à l’espace Jacques-Rey à Viviez de 13h à 23h, une journée « des activités culturelles et culinaires seront organisées et permettront de récolter des fonds pour Mayotte »» affirme le président du collectif Mahorais du Bassin à l’origine de cette manifestation.
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