La nuit de Réveillon du Nouvel An a été marqué par violence au Mont Saint-Siméonun quartier populaire de Noyon. Plusieurs véhicules ont été incendiés et de légers affrontements ont éclaté entre un groupe de jeunes et la police.
Selon un communiqué de l’association « Dans Vous, Noyon Autrement », dirigée par Ouicem Gadacha, conseiller municipal d’opposition, ces événements traduisent une montée inquiétante des tensions dans la ville. “Ces actes de violences inacceptables portent atteinte à la sécurité de notre ville et à la vie quotidienne de ses habitants”, a-t-il dénoncé dans un message publié sur Facebook mercredi 1er janvier. Ancienne adjointe à la maire Sandrine Dauchelle, Ouicem Gadacha était son représentant d’arrondissement.
L’association a exprimé sa solidarité avec les victimes d’incendies criminels, soulignant que « ces voitures ne sont pas de simples biens matériels : elles sont, pour beaucoup, des outils de travail indispensables ». Elle a également appelé à une action rapide pour renforcer la sécurité et garantir que « ces actes ne restent pas impunis ».
Une intervention massive de la police
Le Courrier Picard rapporte que des incidents entre des jeunes et une patrouille de gendarmerie ont conduit au déploiement d’une vingtaine de militaires ce soir de réveillon. Les faits ont commencé vers 23 heures, lorsqu’une patrouille a été attaquée après un contrôle de routine dans un immeuble de l’allée des Cordes-aux-Champs.
-Alors que les policiers regagnaient leur véhicule, après inspection, ils ont découvert des dommages sur leur véhicule : une vitre et un rétroviseur brisés. Peu après, un groupe d’une dizaine de personnes, vêtues de noir et cachées sous des cagoules, ont tiré des feux d’artifice, certaines en direction des gendarmes. Même si ces tirs n’ont fait aucun blessé, la patrouille a dû se retirer pour éviter toute escalade.
Les policiers sont ensuite revenus en nombre, avec 20 gendarmes et quatre policiers municipaux, pour obtenir l’intervention des pompiers venus éteindre les feux de poubelles dans les rues environnantes. La situation a été maîtrisée vers 1h30 du matin, explique la compagnie de gendarmerie de Compiègne.
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