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« Nous sommes 100 % amateurs et 100 % bénévoles »

C’est au bord de l’étang de Dangeau (Eure-et-Loir) que Jean-Luc Quernec a commencé à pêcher, grâce à son père qui lui a fabriqué une canne à roseau. Six décennies plus tard, le voilà, à 72 ans, patron des 13 000 licenciés de la fédération française de pêche sportive (FFPS). Il succède au Chartrais Jacques Goupil, président depuis 2016. Une suite logique pour celui qui s’est impliqué dans la pêche sportive depuis 1992 et qui a occupé, lors des deux derniers mandats, le poste de président de l’association nationale « de l’eau ». délégation. doux » à la FFPS. « On m’a fait comprendre qu’il n’y avait qu’un seul pour prendre la présidence et que c’était moi », avoue le nouveau président.

Très proche du monde de la compétition, celui qui a notamment dirigé l’organisation des championnats du monde de pêche au coup à Rieux (Morbihan), Gravelines (Nord), Toul (Meurthe-et-Moselle) ou Béthune (Pas-de-Calais) attend plus de bureaucratie dans son nouveau poste. « Jusqu’à présent, j’étais impliqué dans l’action, l’organisation et le suivi des compétitions. Là, on sera beaucoup plus administratif. Les ministères ne font pas beaucoup de différence entre les petites et les grandes fédérations. Nous avons les mêmes documents, même si nous sommes 100 % amateurs et 100 % bénévoles », constate le responsable.

Professionnaliser la fédération est l’un de ses objectifs, « pour que le jour où j’arrêterai, le poste ne me fasse pas peur », insiste le retraité. « Cela représente cinq à six heures de travail par jour. Si nous continuons, nous ne parviendrons pas à moderniser la pêche et à rajeunir les exécutifs de la fédération. »

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Pour moderniser la pêche sportive, Jean-Luc Quernec pourra compter sur les 10 femmes (sur 21 membres) qui composent son comité directeur. La parité imposée par la loi a ouvert la porte à ces nouveaux fonctionnaires. « Il y a moins de 10 % de licenciées féminines, c’est forcément une contrainte. Mais je ne voulais pas que des noms sur un bout de papier, je voulais qu’ils soient tous impliqués dans la pêche et qu’ils soient issus des cinq techniques de pêche concernées par la fédération. Et le défi est réussi», se réjouit les Dunois.

Le dernier souhait du patron des pêcheurs est de voir les rangs des concurrents grossir grâce à la nouvelle génération. « Nous avons enregistré 1 300 permis pour des jeunes de moins de 18 ans issus de la pêche récréative, cela représente 10 % de nos effectifs », souligne ce concurrent. Un programme ambitieux qui ne devrait laisser que peu de temps à Jean-Luc Quernec, qui aime pêcher au lac de La Dunoise à Douy (Eure-et-Loir), ou sur les bords du Loir au Bois des Gâts à Châteaudun (Eure-et-Loir). et-Loir). Une pêche, rarement seule, qui permettra désormais de savoir si le nouveau président est le meilleur des pêcheurs présents.

 
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