Les jours précédant le départ du Dakar sont habituellement mis à profit par les concurrents pour effectuer quelques shakedowns de leur 4×4, histoire de voir si tout est en ordre. C’est le cas des Dacia et des Toyota. Pourtant, ce mercredi 1er janvier 2025 au bivouac de Bisha (Arabie Saoudite), la Mini JCW Rally 3.0l de Guerlain Chicherit et Alex Winocq reste sous la tente du team X-Raid. Plus surprenant encore, les autocollants et autres sponsors ont été effacés et la voiture arbore une coque en carbone. D’ailleurs le pilote n’est pas là !
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Information reçue, Guerlain Chicherit n’arrivera que ce mercredi soir au point de départ du Dakar 2025 (prologue vendredi). Un retard qui a déclenché la machine à rumeurs dans radio bivouac. Certains attendaient déjà un package retentissant pour celui qui a terminé 4e du Dakar 2024. En cause, la mise en redressement judiciaire d’une des sociétés immobilières gérées par Guerlain Chicherit dans les Alpes en octobre dernier. L’ex-skieur freeride affirme avoir retrouvé depuis « un partenaire pour recommencer » selon des propos recueillis par le journal Le Dauphiné Libéré entre Noël et le Nouvel An.
Entrepreneur touche-à-tout, Guerlain Chicherit est un personnage qui se démarque dans le monde très poli du sport automobile. Le Savoyard est également en mouvement avec ses équipes de rallye-raid. Chaque hiver depuis son retour sur le Dakar en 2022, on le retrouve à bord d’une voiture différente : buggy maison en 2022, Prodrive de location en 2023, Toyota en 2024, et donc Mini en 2025.
Un choix que le vainqueur du Rallye du Maroc 2022 explique par le changement de motorisation à bord du 4×4 Mini. “ Pour avoir une voiture performante, il n’y avait pas beaucoup de choix et je ne voulais pas être un client parmi tant d’autres chez Toyota. (Overdrive Racing. Ndlr). Je savais que X-Raid préparait une nouvelle version de la Mini avec un moteur essence, j’ai donc appelé Sven (Quant, patron. NDLR) pour lui demander de l’essayer. Et j’ai compris que c’était la meilleure voiture après deux sauts et deux virages. Le châssis de la Mini est extraordinaire, mais il était difficile de s’en rendre compte car le moteur n’était pas encore au même niveau. »
Le Rallye du Maroc, disputé en octobre (abandon sur casse mécanique alors qu’il visait le podium au matin de la dernière étape) a permis à Guerlain Chicherit de se rassurer. « Au Maroc, même si nous ne savions pas exactement où nous allions, nous avons réalisé des chronos fous même si nous n’avons pas poussé le rythme. Nous repartons donc motivés et confiants, tant dans l’équipage que dans la voiture. Mais c’est tout un défi de lutter contre des pilotes officiels quand on n’a pas les mêmes moyens. Je ferai tout ce que je peux, sans chercher d’excuses. »
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