La société de transport MTA, dans l’Orne, souhaite se développer dans le sud du pays

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Chaque jour, une trentaine de camions prennent la route pour effectuer des tournées régionales. A Val-au-Perchele société MTA (Messageries et Transports de l’Atlantique) trace sa route depuis 1997. Sans faire le moindre bruit, seulement celui des locomotives matin et soir, au moment des départs et des arrivées des livraisons régionales.

Biens industriels

Un groupe familial, aux valeurs solidaires. C’est ainsi que Frédéric Depuydt présent MTA qu’il a rejoint il y a 21 ans, après une carrière d’enseignant. Entré comme opérateur de nuit, il est désormais à la tête du site du Val-au-Perche (commune déléguée de Theil-sur-Huisne dans l’Orne).

« Notre activité est dédiée au transport de gros volumes sur palettes, principalement pour les industriels », explique le directeur.

A l’origine, MTA distribuait principalement du papier d’impression, « mais cette installation à Theil, en 1997, n’est pas liée aux entreprises présentes, comme Abadie hier ou Essity aujourd’hui ». C’est plutôt le carrefour géographique qui a motivé cette implantation : proximité de l’autoroute et de Paris.

Développer l’activité dans le sud du pays

MTA Transports continue de livrer du papier, « mais dans des volumes moindres », mais s’est tourné vers d’autres secteurs industriels : lubrifiants, peintures, colles et emballages principalement. Sans oublier, au Theil, une activité de préparation de commandes.

A l’aube de 2025, l’entreprise souhaite développer son implantation dans le sud-est de la France, « où nous n’avons pas encore d’agence bien qu’il y ait une forte activité ».

Par l’intermédiaire d’un actionnaire, MTA développe également les livraisons au Benelux, en Espagne et au Portugal.

Former les jeunes conducteurs

La flotte routière, dans le Val-au-Perche, compte 35 camions « dont 15 roulent au biocarburant ». Les départs sont quotidiens, pour une activité 24h/24, uniquement en semaine. « Nous livrons en moyenne 300 clients par jour dans la région. »

Les travaux ne sont pas à l’ordre du jour, les vastes locaux de 2 500 m2 (suite à deux phases d’agrandissement) suffisent à l’exploitation actuelle et aux 80 salariés. Agents tous en CDI ou en alternance.

La formation, en effet, reste un sujet important pour Frédéric Depuydt qui n’hésite pas à collaborer avec les auto-écoles. « Nous accueillons des stagiaires et nous nous rendons sur place pour promouvoir nos métiers ou participer à des jurys d’examen », révèle celui qui prendra sa retraite en 2026.

Sur le site du Perchevalois, plusieurs jeunes en formation ont signé des contrats de travail.

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