News Day FR

En chiens de faïence – La Libre

A Bruxelles, les discussions reprennent là où elles s’étaient arrêtées : « Il n’y a pas de majorité pour un gouvernement avec la N-VA », souligne Ahmed Laaouej

Premièrement, il faut avoir deux majorités, une par rôle linguistique. À cela s’ajoute une répartition des sièges de type puzzle qui, contrairement aux autres niveaux de pouvoir, complique considérablement les alliances possibles et donc les chances de compromis. Mais au-delà de ce marasme, les postures sont innombrables : le PS refuse obstinément une majorité néerlandophone dont la N-VA, Écolo veut se reconstruire dans l’opposition après une débâcle historique et le Défi, plongé dans un chaos interne indescriptible, se contente de vagues provocations. exister dans les médias. Du côté néerlandophone, le tableau n’est pas plus glorieux : les sièges remportés par l’Equipe communautariste Fouad Ahidar et par l’extrême droite compliquent la situation et le CD&V pose des revendications inconsidérées du haut de son unique siège.

A Bruxelles, David Leisterh est sous pression alors que le blocage est total : “Il est peut-être temps que quelqu’un d’autre assume ce rôle de formateur”

Licencier la N-VA n’est pas chose facile. Le signal envoyé par le MR, Les Engagés, le Vooruit et le CD&V à l’entraîneur fédéral serait compliqué à accepter alors que Bart De Wever espère débarquer avec ces mêmes partis d’ici deux semaines. De plus, cette voie nécessiterait la création d’un poste supplémentaire de secrétaire d’État.

Autour de la table de Bruxelles, si tout le monde salue les difficultés de David Leisterh, les négociateurs devraient cesser de se regarder comme des chiens, car aucune option crédible n’exclut le Mouvement réformateur de l’équation. Jeter l’éponge ne ferait que prolonger une crise politique injustifiable. Et rester au balcon, comme le fait le président du PS, deuxième parti de la capitale, n’est plus tenable…

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :