La police a arrêté Serge Atlaoui en 2005 dans une usine de la banlieue de Jakarta, où les autorités avaient découvert de la drogue. Accusé d’avoir joué le rôle de « chimiste » dans une opération de production de drogue, ce Français de 61 ans, père de quatre enfants, affirme qu’il installait des machines dans ce qu’il pensait être une usine de produits acryliques.
Condamné à mort en 2007 après que la Cour suprême indonésienne a alourdi sa peine initiale de réclusion à perpétuité, il échappe à l’exécution depuis 2015 grâce à un sursis provisoire obtenu sous la pression diplomatique de la France.
Le ministre indonésien de la Justice et des Droits de l’Homme, Yusril Ihza Mahendra, a confirmé avoir reçu une demande officielle de la France visant le transfert de Serge Atlaoui. Il a précisé que cette demande ferait l’objet de discussions “début janvier”, après les fêtes de fin d’année.
Ces dernières semaines, l’Indonésie a accepté le transfert de plusieurs étrangers condamnés à mort, dont Mary Jane Veloso, une employée de maison philippine, et cinq autres membres du réseau connu sous le nom de « Bali Nine ». Ces décisions redonnent espoir à d’autres détenus, dont Serge Atlaoui, incarcéré depuis près de deux décennies.
Les autorités indonésiennes ne se sont pas encore prononcées sur la demande française, mais l’annonce de futures discussions laisse entrevoir une lueur d’espoir pour Serge Atlaoui et sa famille.
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