La NASA nous a offert plusieurs cadeaux de Noël. Après des images époustouflantes des télescopes Chandra et James Webb, nous avons eu droit ces derniers jours à un vol au plus près du Soleil pour la sonde spatiale Parker. Bonne nouvelle dans l’histoire, la machine a communiqué peu avant minuit ce jeudi 26 décembre pour annoncer son succès !
Au plus près du soleil, le dernier succès de la NASA
La veille de Noël, la sonde Parker a plongé plus précisément dans la haute atmosphère du Soleil, à 6,1 millions de kilomètres de sa surface. Elle bat ainsi le précédent record de proximité en passant à une distance environ sept fois plus proche que le précédent record établi par d’autres missions.
En prime, cette percée a été réalisée à une vitesse impressionnante de 690 000 km/h, devenant ainsi le vaisseau spatial artificiel le plus rapide de l’histoire.
Nicola Fox, administratrice adjointe de la Direction des missions scientifiques de la NASA, a partagé dans un communiqué de presse : « Il bat tous ces records et c’est un moment de pure exclamation : ‘Yay !’ Nous l’avons fait ! »
Concernant l’état du vaisseau après cette manœuvre impressionnante, l’agence spatiale américaine partage que la sonde solaire Parker est « sûre et fonctionne normalement ». Il faudra désormais attendre le 1er janvier 2025 pour que les chercheurs reçoivent des données sur l’état de l’engin, en espérant que la chaleur extrême et les radiations n’aient pas trop endommagé sa structure.
En attendant, Kelly Korreck, scientifique du programme à la division Héliophysique de la NASA, se réjouit du succès de la mission. Elle a également partagé des informations intéressantes avec NBC News : « Si vous pouvez imaginer, c’est comme parcourir 96 % du chemin jusqu’à la surface du soleil. »
Après avoir voyagé dans la couronne solaire lors de ce vol, la sonde spatiale Parker a pu collecter des données cruciales sur les vents solaires. Kelly Korreck explique également que cette zone est le berceau de la météo spatiale.
« Nous observons la météo spatiale de loin, mais Parker en fait maintenant l’expérience. « Nous serons désormais en mesure de mieux comprendre comment se forme la météo spatiale, et lorsque nous verrons des tempêtes sur le soleil dans nos télescopes, nous serons en mesure de comprendre ce que cela signifie pour nous ici sur Terre », explique-t-elle.
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