Aujourd’hui à 17h00 – par Thomas Fourcroy
Le vendredi 27 décembre à 20h55, Arte diffuse Anastasie. Un film mené par une irrésistible Ingrid Bergman, qui trouve son origine dans un drôle de mythe…
Toujours là pour partager le meilleur du documentaire et de la culture, Arte sait aussi le faire en matière de cinéma. Fan de fictions européennes en tout genre, la chaîne franco-allemande parvient souvent à nous surprendre avec des nouveautés primées et de grands classiques. Ce vendredi 27 décembre à 20h55, ce sera au tour d’un film de cette deuxième catégorie, Anastasiepour agir. Une œuvre pas comme les autres créée par Anatole Litvak en 1956, bénéficiant des talents d’Ingrid Bergman, Yul Brynner, Helen Hayes, Akim Tamiroff et Martita Hunt. Un classique basé en partie sur une histoire vraie.
Anastasie : Un grand classique toujours aussi efficace
Anastasie nous entraîne dans un monde fait de faux-semblants, où les frontières entre vérité et imposture sont constamment floues. Ici, dans le Paris de 1928, le cas d’un jeune réfugié russe pose question. Est-ce la princesse Anastasia, enfant du tsar Nicolas II, qui a réussi à ne pas tomber sous la révolte bolchevique dix ans plus tôt ? Sa famille massacrée, elle serait désormais la seule capable de mettre la main sur un pactole appartenant au clan : 10 millions de livres investis grâce à la Banque d’Angleterre. C’est finalement ce que semblent vouloir nous faire croire les exilés russes. En faisant passer cette jeune femme pour héritière, ils se rapprocheraient du braquage du siècle…
Le mythe d’Anastasia ou comment distinguer le vrai du faux ?
Une question se pose alors, ce film est-il inspiré de faits réels ? Oui et non, car le long métrage d’Anatole Litvak est une adaptation de la pièce de Marcelle Maurette, œuvre elle-même inspirée d’une histoire vraie. Il s’agit donc en partie de celui d’Anna Anderson. Internée dans un service psychiatrique à Berlin parce qu’elle avait menacé de se suicider, elle prétendait être la grande-duchesse Anastasia. Vérité ou mensonge ? Si rien n’est clair dans cette affaire, elle a longtemps intrigué les passionnés d’histoire… À sa manière, Litvak a mis le paquet sur le mythe de la disparition de la fille du tsar, tout comme Disney, avec une version animée dévoilée des années plus tard, dans 1997.
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