Il s’était déjà aliéné une grande partie des supporters belges, et ce n’est certainement pas sa nouvelle sortie qui devrait favoriser la réconciliation. Ces derniers mois, Thibaut Courtois a annoncé son retrait de la sélection belge tant que Domenico Tedesco en était l’entraîneur. Le résultat d’une relation passée de froide à polaire entre les deux hommes, aboutissant à l’instauration d’un capitanat tournant lors de la blessure de Kevin De Bruyne, ce qui aurait beaucoup déplu au gardien du Real Madrid, qui l’avait pourtant démenti.
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« J’ai commis une erreur en partant, mais en tant qu’entraîneur, vous devriez quand même essayer de garder un joueur important avec vous au lieu d’essayer de donner l’exemple. Tedesco voulait lancer une attaque contre moi, il l’a annoncé la veille”regrettait Courtois il y a un an, sans oublier d’égratigner son entraîneur, car pour lui, les défauts étaient partagés. Ce vendredi, le gardien de 32 ans était présent à la cérémonie des Globe Soccer Awards à Dubaï, et il n’a pu éluder les questions sur son histoire mouvementée avec les Diables Rouges.
Courtois s’attaque aux mentalités en sélection
D’abord invité à s’exprimer sur la possibilité de le revoir prochainement en sélection, Courtois a préféré intervenir : «Je ne veux rien dire à ce sujet pour le moment. J’ai toujours aimé jouer pour la Belgique. C’est un honneur. Mais des choses se sont passées. Nous verrons dans le futur où cela nous mènera »il était content, avant de poursuivre : “L’entraîneur avec lequel nous avons eu le plus de succès, Roberto Martínez, est désormais l’entraîneur de l’homme à côté de moi (en référence à Cristiano Ronaldo, à ses côtés lors de la cérémonie). Avec lui, nous avons réalisé une très bonne série. Mais malheureusement, ça a mal tourné lors de la demi-finale du Mondial 2018 contre la France, dans une phase arrêtée.il a également rappelé.
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«A ce niveau de la compétition, il s’agissait de saisir les bons moments. Nous ne l’avons pas fait lors de l’Euro 2016, lorsque nous avons perdu contre le Pays de Galles. En Belgique, nous n’avons jamais vraiment eu cette culture de la victoire, comme c’est le cas dans de grands clubs comme le Real Madrid. Mais il faut cette mentalité pour aller loin à l’Euro ou à la Coupe du Monde», a-t-il souligné. Il a également reconnu avoir du mal à se retrouver dans l’esprit collectif partagé par les joueurs, ce qui a parfois pu le freiner au moment de rejoindre la sélection. « C’est aussi pour ça qu’il n’est pas toujours évident d’intégrer la sélection. On vient d’un club où on veut toujours gagner, pour arriver dans un milieu où cette mentalité n’est pas toujours présente. Où nous n’avons pas toujours le sentiment qu’il reste encore beaucoup à accomplir. En d’autres termes, nous n’avons pas saisi notre moment. C’est une cicatrice qui restera pour toujours. Ce n’est pas le genre de sortie qui devrait pousser le public belge à le ramener dans son cœur…
Pub. le 27/12/2024 20:14
– MISE À JOUR 27/12/2024 20:22
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