News Day FR

«En Ukraine, proche des objectifs, la paix seulement avec les autorités légitimes». De Trump à l’Italie, tous les messages du tsar

Le point du réalisateur, tous les lundis
S’inscrire et recevez des nouvelles par email

MOSCOU – Lors de la traditionnelle conférence de presse de fin d’année, Vladimir Poutine a abordé pendant plus de trois heures des sujets très variés, de la guerre en Ukraine aux relations avec l’Occident, sans épargner références personnelles et analyses sur l’économie russe. Un discours qui, une fois de plus, a réitéré le discours du Kremlin, y compris ses revendications stratégiques et ses accusations envers les pays de l’OTAN.

Poutine se souvient de Berlusconi: «Si j’en avais l’occasion, je prendrais le thé avec lui»

«Nous n’avons pas besoin d’une trêve, mais d’une paix durable»

Poutine a déclaré que la Russie était sur le point d’atteindre ses « objectifs prioritaires » en Ukraine.

Il a toutefois exclu la possibilité d’un cessez-le-feu temporaire, le qualifiant de contre-productif : « Cela permettrait à l’armée ukrainienne de se réorganiser, de s’entraîner et de se renforcer », a-t-il déclaré, réitérant la nécessité d’une solution garantissant une sécurité durable à la Russie et à ses citoyens. .

Malgré cela, Poutine a laissé une fenêtre de dialogue : « Nous sommes prêts à traiter avec les autorités légitimes, y compris celles dirigées par Zelensky, mais seulement après des élections qui leur confèrent une pleine légitimité. » Une déclaration qui, en fait, pose des conditions que Kiev n’accepterait probablement pas.

Poutine et un journaliste interpellent le tsar

L’attaque contre l’OTAN et le défi lancé aux États-Unis

S’adressant à l’Alliance atlantique, Poutine a lancé des accusations directes : « Pratiquement tous les pays de l’OTAN sont en guerre contre nous ». Il a ensuite souligné que l’armée russe est au plus haut niveau de préparation opérationnelle et a défié les États-Unis dans un « duel technologique » pour démontrer l’efficacité du nouveau missile balistique hypersonique Oreshnik : « Ils peuvent désigner une cible à Kiev et tenter de tirer. Nous aimerions vraiment faire cette expérience.

La mémoire de Berlusconi et les relations avec l’Italie

Poutine a eu des paroles chaleureuses à l’égard de l’Italie, malgré les tensions actuelles : « Nous percevons une sympathie mutuelle entre nos peuples ». Il a ensuite rappelé l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi comme « un ami, une personne tenace et travailleuse qui a beaucoup fait pour les relations entre nos pays ». Cette référence semble avoir pour but de souligner l’importance des liens personnels dans le contexte diplomatique.

Poutine : oui à un accord de paix, mais avec un pouvoir légitime en Ukraine

La croissance des relations avec la Chine

Le président russe a qualifié les relations avec Pékin de « sans précédent », qualifiant l’alliance avec la Chine de « facteur de stabilité le plus important au monde ». Il a félicité Xi Jinping, qu’il considère comme « un ami personnel », et a souligné la manière dont les deux pays coordonnent souvent leurs actions sur la scène internationale.

Économie russe et difficultés internes

Sur le plan économique, Poutine a admis que l’inflation restait un problème : « C’est un signe inquiétant que nous surveillons de près ». Il a cependant défendu la stabilité de l’économie russe, attribuant la croissance à une plus grande autonomie industrielle et commerciale suite aux sanctions occidentales. Il a toutefois reconnu la nécessité de « gérer les risques pour éviter la surchauffe ».

Zelensky : pour sauver l’Ukraine, nous avons besoin de l’unité entre les États-Unis et l’UE en 2025

La situation syrienne et les tensions au Moyen-Orient

Sur la scène internationale, le dirigeant russe a annoncé le retrait de 4 000 combattants iraniens de Syrie « à leur demande », affirmant que Moscou entretient des relations avec toutes les parties au conflit. Il a également appelé Israël à se retirer des territoires syriens, l’accusant d’être « le plus grand bénéficiaire de la crise ».

“Trois années difficiles : j’ai failli arrêter de rire”

Sur le plan personnel, Poutine a évoqué le fardeau de ces dernières années : « Ces trois années de conflit ont été une sérieuse épreuve pour tout le monde. Moi-même, j’ai presque arrêté de rire. Cependant, il a souligné que cette période l’a aidé à améliorer sa capacité à se concentrer sur les principaux problèmes.

Avec cette conférence de presse, Poutine a cherché à renforcer son image de leader fermecapable de gérer les crises internes et externes. Le message est clair : la Russie ne reculera pas sur ses objectifs en Ukraine, mais est prête à saisir toutes les opportunités pour redéfinir l’équilibre des pouvoirs à l’échelle mondiale.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :